Lundi 28 janvier 2008 à 12:24

Une fois n'est pas coutume, je me fends d'une rubrique nécro. C'est pas ce que je trouve de plus classe, et ça sonne bien glauque, mais il faut que je t'avoue, oui, toi, là, cher lecteur (chère lectrice), que je dois bien reconnaître que j'ai perdu plusieurs figures emblématiques auxquelles je dois beaucoup et peut-être même plus encore. Je compte pas Denver, je compte faire un saut chez Spielberg pour le récupérer. Quant aux autres, oui, c'est triste, et le pire, c'est que c'est Frank qui a gardé la clé de la porte de cellier. Phrase sans but, cherchez si vous voulez...


Restent en paix et Reset in peace :

Fred Chichin : 1er mai 1954 - 28 novembre 2007. Je suis vraiment pas d'humeur à te dire combien ça me fait mal de savoir que tu écris l'avenir (entre autres).

Yvan Chrisostome Dolto aka Jean-Christophe Doltivitch aka Carlos : 20 février 1943 - 17 janvier 2008. La kinésthésie du bonheur, qui sait ?

Heath Ledger : J'ai pas envie de chercher ses dates. Par contre dans Brokeback il m'a toué le cul. Par son jeu d'acteur, il va sans dire, mais ça va un peu mieux en le disant.

M. A. Langlois : Ou la preuve qu'on a parfois un nom prédestiné. Ou comment murmurer des cris pour fuir les choses qui nous dérangent. Le miroir te perdra...

R. B., mon grand-père : Ta sagesse va me manquer, mais pas autant que tes histoires.

Je sais, y a que cinq personnes. En réalité beaucoup plus sont mortes, et d'autres  sont nées dans le même temps, comme si c'était le lot du cycle de la nature de remplacer ses pertes. Je veux pas paraître pessimiste, c'est tout le contraire, mais je crois qu'on retrouve sous d'autres formes les gens qu'on perd. Peut-être qu'on les cherche, tout simplement.

Merci pour tout et à bientôt...




Mardi 5 février 2008 à 19:53

Il y a un chanson de U2 qui s'appelle "Where the streets have no name". J'aime pas U2, mais cette idée m'a énormément marqué. La musique m'a pas parue plus géniale que ça (à part le riff de batterie si je me souviens bien) mais l'idée de chercher le Nulle part pour enfin y être tranquille me botte bien.


Peut-être que la vie fonctionne comme une espèce de jeu en réseau. Peut-être que la personne qu'on est n'est qu'un personnage balargué dans le vaste monde réel et que notre vrai être est derrière un voile, comme dans l'envers du décor, et nous contrôle comme on contrôlerait Blague dans Ivalice. Une fois Blague passé à trépas, on apprend un peu mieux à jouer/vivre et on se recrée un personnage, mettons Bâche par exemple. En tirant des leçons de ses erreurs, on évite de faire les grosses bourdes qu'on a faites auparavant avec Blague et du coup, on est meilleur. Peut-être que c'est aussi comme ça que ça fonctionne quand on grandit. Peut-être que je me trompe complètement mais peut-être aussi que j'ai raison, et rien que pour ça peut-être que je veux y croire. Il paraît que le but de la vie c'est de kiffer.

Alors dans ce cas... peut-être que la vie n'est qu'un je. Je sais plus qui m'avait dit ça... Alzheimer, sans doute...

Samedi 9 février 2008 à 22:17

Pfouah... Y'a des jours comme ça... Ca me prend, je vais raconter ma vie, ouais, comme dans, comme dans, comme dans un blog. Je suis pas d'humeur à faire des blagues, et pas en état de donner Explikation à Séverine. Je suis pas dans mon costume de lapin superstar, il ne reste de moi qu'un homme qui s'écrase à terre. Voilà ce qui arrive quand on veut faire de la poésie dans cet état. C'est nul, minable et risible, un peu comme les différents essais que j'ai faits pour Lenne & Paine. Pourtant dans ma tête, toute l'histoire était parfaitement claire, il me suffisait de m'allonger et de vider mon esprit pour entendre l'arpège délicieusement chaude et métallique de ma Lenne résonner dans mes oreilles. Et là, les mots venaient, si proches, si précis, si précieux, qu'ils me foutaient dans tous mes états. Et ma mère me croyait fou quand elle me voyait pleurer comme un possédé en grattant Lenne comme si ma vie en dépendait. Je me tordais dans tous les sens, dans une espèce de transe passionnée où j'avais l'impression de ne faire qu'un avec cette basse, comme si elle avait été faite pour moi, et moi pour elle. Comme si j'allais passer ma vie avec cette basse et aucune autre. Et effectivement, aucune ne me réchauffe le coeur comme elle.
Quand j'ai essayé de retrouver les mots que j'avais posés sur cet arpège, il ne m'est venu que du vide.
Quand j'étais môme, j'écrivais mes chansons dans mon lit, dans le noir même parfois.
Quand j'étais môme, j'étais un samourai.
Et je le suis resté.

- Samourai ?
- Non, môme. Mais c'est pareil...

Est-ce que, comme la Lenne de la chanson, je ne vaux plus rien sans mon innocence et mon inconscience ? Est-ce que, comme elle, je suis plus qu'une carcasse vide de toute émotion, de tout sentiment, de toute compassion ? Une chose est sûre, j'écris drôlement mal ce soir, et je donnerais ma raison pour une bière chez Kepa.
Il paraît qu'il y a des gens qui naissent avec le tragique en eux. Il s'appelait Franky Fiedler.

Il paraît que je pense trop à ce film, et que je crois qu'il contient toutes les réponses, voire même plus encore.

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme dont la vie a été complètement détruite par les instruments de la peur. Cet homme s'appelle Frank.

Lenne est un instrument. Bien que parfois je me demande sincèrement si elle fait pas partie de ces instruments particuliers qui doivent avoir une âme ou quelque chose comme ça. Un instrument évoque la manipulation, d'ailleurs certaines ondes de basse pourraient avoir des effets similaires à l'effet Kouletchov au cinéma.

Il y a une infinité de sons différents. Mais j'ai la flemme de les compter.

Il y a une infinité de sens différents dans cet article.

Amis dérangés, amis schizophrènes, bonsoir.

Et bienvenue dans l'envers du décor, où cet attentat verbal n'est qu'un acte de légitime démence. Cessez de regarder votre nombril si c'est encore le cas, et commencez à vous intéresser aux autres, sortez de votre microcosme et éteignez la lumière en sortant.

J'ai si mal aux yeux...




Dimanche 17 février 2008 à 15:24

Je déteste le dimanche. Si je devais un jour écrire un roman, je le commencerai sans doute pas comme ça, mais ça ne changera rien au fait que je ne supporte pas ce jour où je passe la plupart de mon temps sur un manche orné de quatre magnifiques cordes, c'était pour le jeu de mots bien évidemment.

J'aime les jours de pluie, quand on ne se juge plus et qu'on se comprend enfin.

J'aime quand les filles téléphonent aux garçons. Ça change.

Je déteste Noël et la Saint Valentin. C'est immuable, je supporte pas les gens qui puent la fraise et le bonheur.

Je déteste le titre que j'ai mis à cet article, je sais qu'il veut dire quelque chose mais j'aurais préféré que rien n'ait de sens.

J'aime beaucoup l'article que j'ai mis en-dessous de celui-là.

Je déteste faire des articles comme ça, en j'aime/ j'aime pas. Ça fait puéril et ça me ressemble pas. Ça me rappelle aussi que j'ai fait une putain de variance de 7 Words et qu'il faudrait que je pense à la mettre par ici. J'ai cru apprendre la mort d'un pote hier, aujourd'hui j'ai appris que ce type était toujours vivant, et j'arrive pas à m'en émouvoir. Je vais finir par justifier un deuxième sens à mon nom, tiens... Mais Michael Moore a failli me voler ce nom, heureusement que j'ai pu e traîner par la casquette en justice et ainsi gagner le procès, que qui m'a permis de soudoyer les messieurs-dames de Cowblog afin de les persuader de m'élire blog du mois ! D'ailleurs, quand je regarde les blogs du mois, j'ai peur. Quand j'allume la télé, j'ai peur. Surtout quand je tombe chez Druker ou les variétoches de base dont on nous abreuve et masturbe l'esprit depuis bientôt dix ans.
Tous élevés à la peur... Effrayés par ta soeur.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Freaks, amis schizophrènes bonsoir.

Laissez-moi me déguiser en prof de philo stylé façon Baydard Pancakes. Ne cherchez pas, ces noms n'ont aucun sens. Si vous voulez leur donner du sens, ne vous privez pas, ils sont là pour ça. Par convention on acceptera que les Baydard Pancakes sont des pancakes. Si vous voulez qu'elles aient une quelconque faculté
d'agrandir votre pénis pour qu'il atteigne la taille de celui de mon cousin Orjan, libre à vous.
Laissez-moi me déguiser en prof de philo stylé façon Baydard Pancakes, donc, et laissez-moi vous raconter une histoire, de celles qui se racontent au coin du feu.

Il est écrit que celui qui part pour 2046 n'a plus rien à perdre. Il est dit que celui qui part pour 2046 ne sait pas où il va. Si tu pars pour 2046, tu abandonnes tout, à l'exception de tes souvenirs. C'est pour cela que tu y vas. Pour oublier ton passé en fuyant vers le futur. Mais tu te sais fuir en pure perte. Comme c'est la seule chose que tu sais faire, tu le fais, sans penser plus que ça aux conséquences éventuelles. Enfermé dans une chambre d'hôtel, les heures passent. Le train pour 2046 quitte la 312 dans une phrase qui n'a qu'un sens plutôt hérétique.
Quand j'ai pris le train pour 2046, je ne me rappelle pas d'avoir voyagé si loin. Je me rappelle simplement d'un détail.
Quand je suis arrivé, il y avait des arbres. D'énormes arbres centenaires. Il n'y avait qu'eux, moi et personne d'autre. J'avais le sentiment d'avoir fait ce voyage pour rien. Alors j'ai laissé tomber mes bagages, et Burden avec, et je me suis approché des arbres pour leur raconter mon histoire. Je suis à peu près sûr que tu as fait pareil, ou que tu seras amené à le faire. Cherche pas, c'est à toi que je parle. Qui que tu sois à lire ces lignes, un jour ou l'autre tu seras amené à voyager jusqu'en 2046. Et quand tu seras de retour du passé, peut-être que quelque chose aura changé.
C'est dans cet espoir là que je suis allé à 2046 et que j'ai raconté mon histoire à un arbre. C'est aussi pour ça que je l'ai brûlé, et avec lui se sont éteints mes remords. J'ai repris Burden sur mon épaule, j'ai mis Lenne sur mon dos, et j'ai recommencé à marcher.

Lundi 2 juin 2008 à 18:59

Salut bande de rongeurs.

Mes lapins, l'heure est grave.
Non pas que mes vannes soient plus pourries que d'habitude (j'y fais même plus attention, certaines m'échappent même, c'est dire...), non pas que je sois bloqué pour la 150ème fois sur une chanson (même si c'est le cas), non pas qu'écouter la radio me file des boutons (c'est pire), non pas que JE DETESTE LES BIEN-PENSANTS, mais...

Faudra qu'on m'explique comment une simple visite sur un skyblog a transformé ma misanthropie latente et affectueuse en pulsion meurtrière.

Pour se la jouer simple, on va dire...

Considérons un skyblog.

Si 1 article = photo (x 1) + lettres ( x 15)

On a alors l'équation suivante : 1 article = 1 photo + 3 mots.

Bon, c'est pas compliqué, mais là où j'comprends pas, m'sieur, c'est que :

1 article [1 photo + 3 mots] = 5468 commentaires !!

C'est pas des blagues, c'est hallucinant, non ??

Donc, docteur, j'ai une question à vous poser :

- D'où sortent les 5000 et quelques commentaires pour cette foutue photo dans ce putain d'article ? Est-ce que vous avez expliKation ?

- Ah, Orjan, mon ami aux origines suédoises inquantifiables, c'est là une question fort intéressante ! Et c'est étrange...

- Quoi donc ?

- Il se trouve que j'y pensais...

- Noooon...

- Si ! Y'a pas trente secondes, sous la douche, avec mon parapluie, et il se trouve... que j'ai ExpliKation !!!

- Incroyable !!!

- En effet, mon ami à l'esprit dérangé et à l'intégrité dérangeante, il est une tragédie dans ce nouveau millénaire caressé par l'émergence des nouvelles technologies, un bouton sur le dos lisse et parfait de Mère Mature, j'ai nommé le skyblog.

Mais avant de nous intéresser au skyblog lui-même, intéressons-nous à son essence même : le skyblogeur.
Que la vie est ennuyeuse quand on a 15 ans, une quéquette frétillante et pas le droit de sortir après 20 h !
Que la vie est tragique et triste quand on n'a pas le choix et qu'on en est réduit à combattre des pulsions suicidaires devant la glace en écoutant Tokio Hotel, tout ça parce qu'il n'y a plus de Cherrios dans le frigo et que maman est allée acheter des Chocapic !
Que la vie est morne et ne mérite que trépas quand on est incapable de choisir entre option Latin et option sport, entre Italien, Suédois et Letton, entre Zara, Kenzo, Prada et Vuiton !

Rah, Orjan, mon ami à la culture nordique, comprenez mon agonie ! A seulement 15 ans, me voilà plus triste que si j'en avais cent !!!

- Quelle mise en abyme... vous cernez drôlement bien le personnage, chapeau !

- Ach, c'est quatre ans d'école de journalisme, mon ami ! Ca laisse des traces !

- Ah, et vous étudiiez où ?

- A la Comédie Française ! C'est là que j'ai appris la langue d'ailleurs... C'était celle de Chantal Lauby, aaaah, quelle coquine, celle-là ! Mais bref, passons.

Le skyblogueur, disais-je, est une espèce en voie d'expansion, de par l'originalité de sa reproduction. En effet, il ne se reproduit pas comme vous et moi !
Comprenez mon émoi, mon ami, quand vous voyez le triste manque de romance dans sa copulation webienne : le coït se voit remplacé par le commentaire !!
Quelle tragédie, n'est-ce pas ?
Quelle tendresse trouvez-vous dans des phrases comme "lache-mOi dé kOmz et j'ten lésseré Ossi !! 1 = 15, spah kOmpliké ptdrrrrrrr", quel frisson vous parcourt l'échine à la lecture de "t trO bO jte lésseré dé cOmentaire juska la fin dma viiii ! lol xd :p"

Quel monde nous porte ? Qui sommes-nous, qui devenons-nous, où allons-nous, dans quel étagère errons-nous ? Quel est le prix à payer pour pouvoir subir la régression croissante de l'espèce humaine ?

Quelle raison me porte à écrire ces tirades pseudo-dithyrambiques, à jouer sur plusieurs personnages jusqu'à mériter un diplôme de multizophrène ? A faire des phrases qui puent et des concerts sous la neige ?

Rien, faut que ça sorte.

- Docteur, vous êtes sûr que ça va ?

- Ja, ja, ça va aller... (snif) Donc, l'être superficiel qui peuple 95 % de la quantitée d'antimatière nommée "Web" n'accorde pas plus d'intérêt à la vie des autres qu'a la sienne. Et c'est vrai ailleurs mon ami à la verve enragée ! Regardez les bien-pensants qui hantent les festivals de philosophie et les toilettes des églises, les gens dont l'apparence revendique l'ignorance de la différence et fait l'éloge du conformisme !
Ne posez plus de questions chiantes !
N'ouvrez plus votre gueule et dites encore moins ce que vous pensez !
Ne dérangez pas la marche du progrès, restez en-dehors de ça !
N'oubliez pas de dire "Bonjour, merci, vous aussi, au revoir, de rien", même si vous n'en avez pas envie !
N'oubliez pas d'être gentil, con et souriant ! N'oubliez pas d'être heureux !


Mais c'est qu'on va droit dans le mur ! C'est quand on est à genoux qu'on a le plus de chances de se faire enculer, mon ami !

- Docteur, faites gaffe quand même...

- Javolle, désolé mein freund, un moment d'égarement... Moralité :

Gardez votre originalité, malgré les difficultés
On ne va pas vous la voler, mais sans cesse la critiquer
On va vous montrer du doigt comme de la pire engeance qui soit
On vous parlera de Ca, de moi et de Surmoi, le tout avec un sourire en coin
On vous dira que ce qui vous tourmente, c'est votre musique violente
On cherchera partout des détails pour vous foutre sur la paille
Face à cela, une seule solution !
S'en battre les couilles avec du savon.








Désolé pour le partage en live intentionnel. Je dis pas que je le referai pas, mais si ça vous plaît pas, allez vous faire foutre. Ou alors pensez cinq minutes au monde. Pensez cinq minutes que le bonheur n'est que dans le présent. Le passé n'existe plus, le futur n'existe pas encore. Arrêtez de vous lamenter et de vous masturber devant les pubs de TF1. Arrêtez de vider votre cerveau pour en remplir des boîtes de nuit. Arrêter de penser que je généralise tout. Evidemment, tout le monde n'est pas comme ça. Evidemment, tout le monde ne se sentira pas concerné en lisant l'histoire de Sébastien, évidemment, ça ne fera pas rire tout le monde que Soda regarde sous les jupes des filles.

Le 2nd degré ne brûle que les bien-pensants et les gens superficiels, à ce que j'ai remarqué.

Il y a des gens bien partout, et des anges qui se cachent un peu partout.
Il y a tout ce qu'on veut dans ce monde. Le truc c'est qu'on trouve pas forcément ce qu'on cherche.

Du coup, on se dit qu'il est préférable d'attendre la fin pour être heureux. Demain n'existe pas encore, je pourrai le façonner comme je veux. Sauf que si je ne façonne pas le présent, je n'existerai plus.

Désolé, je pars dans mon délire, et je dis un peu n'importe quoi.
Mais ça fait sens, malgré tout. Tout est un, on est des milliers de graines dans le même champ. Et en suivant les labours ou alors notre instinct, on rencontre d'autres graines et ainsi de suite.


Et finalement, quand on en revient à ce qu'on est, une simple graine, toute seule et plus ou moins perdue, on se met à rêver à la fin.
C'est peut-être pas si tragique que ça...

Peut-être que quand la fin du monde viendra, on sera dans notre lit et on aura même pas de slip. Alors, en prévision de ce jour, avant de réveiller le souvenir ou le fantôme qui dormira à mes côtés, je mettrai ce t-shirt-là :







En espérant qu'avant de m'éteindre dans ses bras, elle me l'arrache une bonne fois pour toutes, en laissant l'inscription face au plancher.



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