Jeudi 17 janvier 2008 à 16:00

Il s'est passé tellement de choses depuis la Terminale... Je mattais un article de Sylvain tout à l'heure, où il racontait sa nostalgie de la Terminale. Et j'avoue que putain, ouais, ça me mine aussi tous ces souvenirs...


Les délires à la con avec Kepa et Marie, la Macarena sur table à la cantine, l'opération commando hors Littérature afin de retrouver Sarah Connor, le clip humoristique afin d'aider les orphelins du Carrefour, les soirées de folie entre potes, les concerts (des deux côtés, c'est ça qu'est bon), mais aussi les fausses poussées de stress et vraies montées d'adrénaline (ne serait-ce qu'avant de plonger dans le bac et d'en sortir frais comme un légume), les fausses engueulades et vraies prises de conscience, et les potes, surtout, les potes. Les projets qu'on monte tout en sachant très bien qu'ils aboutiront jamais, en tous cas pas avant au moins l'année suivante; les vieilles prises de tête de merde qui n'amènent à rien sinon des questions, le genre de questions dont on espère que les réponses nous viendront pendant notre sommeil, avant qu'un réacteur d'avion avec une spirale rouge à l'intérieur -détail important- ne vienne s'écraser dans la chambre. Après la fin du monde, il y aura tant de choses à faire...


D'ailleurs, encore une fois, continuer à se battre pour faire comprendre aux gens que les choses importantes sont pas des choses, justement. Mais les gens sont tous pareils : ils changent jamais réellement. Ils achètent différents masques à différents prix, et ils les portant en fonction des situations.


Hé mec ! Tu veux voir Monsieur tout le Monde dans son habitat naturel ? Alors t'as le choix entre venir le matter au coucher ou au réveil. Dans les deux cas, c'est là qu'il sera le plus proche de lui-même. Je vous laisse réfléchir sur cette phrase qui ne veut absolument rien dire...


Et puis je regrette aussi des trucs qui se seront passés après la fin de l'année scolaire, en fait toutes les rencontres que j'ai faites autour de l'accident de voiture de Paris, et même après... Ouais bien après... Je vais aussi regretter mes échecs, quoique j'étais là que pour les faire, et rien de plus, mais c'est quand même hyper frustrant de savoir qu'on s'était persuadés de pouvoir construire quelque chose et se sortir de la merde alors qu'en fait, les illusions nous noyaient.


Après avoir remplacé les illusions par les larmes, les larmes par la conscience, la conscience par la rage, et la rage par l'intégrité et le désir d'être avant tout moi-même, j'ai toujours pas réussi à oublier. Comme si j'étais responsable de la mort de plusieurs personnes, et directement en plus. Maitenant que j'ai compris qu'il était plus qu'inutile et encore plus vain de vouloir séparer Lenne de Paine, je me dis que la réponse n'était simplement pas là. Pas encore. Ou peut-être ne sera-t-elle jamais là, et que seul l'un de nous deux s'en sortira en un seul morceau, arrogant et prétentieux ou humble et rireur, cynique et moqueur ou simplement un mélange de tout ça. La vérité a sûrement déjà été dite, mais elle a très certainement été superbement ignorée et a un besoin viscéral d'être répétée inlassablement jusqu'à ce qu'elle soit écoutée, comprise et appliquée.


Finalement, de Paine ne restera que Lenne avec le temps. Et peut-être que superbement, au fin fond de ma conscience, je me rappellerai qu'un jour les deux ne faisaient qu'une, et que c'est sûrement Lenne qui m'a fait oublier que Paine était avec elle, quoique si ça se trouve, Lenne venait simplement du regard que je lui portais. Elle ne sera pour moi rien de plus qu'une basse et un idéal que j'espère un jour rencontrer et atteindre.


Maitenant, la vie suit son cours, et elle s'arrêtera sûrement pas en route, même pour une somme de détails. Elle rebroussera jamais chemin, c'est pas la peine de chercher. Crois ce que tu veux, du moment que ça te rend heureux. Ce qui est dit et dit. Mais ça empêche pas des centaines de questions de se bousculer dans ma bien trop petite tête, qui sait mieux shagger et se tordre dans tous les sens que trouver des réponses à toutes ces questions. Le genre de questions dont j'espère que les réponses me viendront pendant mon sommeil, avant qu'un réacteur d'avion avec une spirale rouge à l'intérieur -détail important- ne vienne s'écraser dans la chambre. Après la fin du monde, il y aura tant de choses à faire...









Samedi 9 février 2008 à 19:30

"Tu peux toujours mettre de la cohérence dans un système qui n'en a pas. Seulement tu raconteras que des conneries."
La métaphysique quantique selon Rémi UV.

"Fais ta connerie. Tu viendras dire tout ce que tu voudras après, mais fais ta connerie d'abord."
Ben, mono forever.

"Les choses sont telles qu'elles sont. Mais tu peux pas dire pourquoi elles sont comme ça. Car c'est impossible."
Le syllogisme selon Rémi, écran total Master.

"Le grand sommeil, c'est concrètement concret."
Dan, qui a pris trop cher pour cette phrase.

"Je comprends paas, j'avaaais un bon jeu et heuuu, ben non, il a sorti un brelan d'as avant moi... non enfin c'est pas possible quooii..."
Patrick Brouette, poussif.

"Docteur, est-ce que vous avez explication ?"
Fred, dont le père n'est pas mort.

"Dis-moi, quel âge tu as ?"
Jacques Martin, accusé à tort de pédophilie par un petit rapporteur.

"Crave, ça déchire."
Pierrot, qui s'est pas trompé.

"Tu m'énerves à jouer comme un taré dépressif, moitié Suicidal et moitié Tool. T'as jamais appris à jouer simplement ?"
Griz, old school.

"Non, j'ai jamais appris à jouer."
Dan, innocent.

"Je suis plus camembert."
Griz, qui n'écoute pas de la soupe.


Vendredi 15 février 2008 à 11:25

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Donnie Darko ne s'est pas fini comme vous le croyez...

Donnie, désespéré par la mort de Gretchen, est devenu cowboy  et a intégré les Village People.




Frank, quant à lui, s'est laissé pousser les cheveux et le seins, et s'est lui aussi consacré pleinement à la musique. Mais il est quand même vachement plus sexy comme ça.





Gretchen, qui, contrairement à ce que pourrait croire Donnie, n'est pas morte, a cependant légèrement pété un câble.
On l'a retrouvée prostrée devant un drôle de DVD où elle essayait de faire comme son copain...



Et ça a donné...



CA !! Elle touche plus à la rançon qu'à la gloire, finalement. This is what happens when girls goes wild !

En ce qui concerne ce bon vieux Jim Cunningham... Il continue dans le gras...



Mais n'oublie pas d'où il vient, et reste dans le crade :




Samantha Darko est devenue fan de Deftones, plus précisément de l'album Around the Fur :




Elle est d'ailleurs restée très copine avec la prof de littérature de son frère, avec laquelle elle s'entend très bien musicalement :





Héhéhé ! A la prochaine les petits internautes !
E laché dé com !
(Je le fais bien, hein ?)

Vendredi 22 février 2008 à 11:39

- Combien les araignées ont-elles de pattes ?

Voilà la question de Séverine, 
la raison pour laquelle elle ne mange que du riz et la plus grande interrogation de sa vie - et quelle vie !
Mais c'est étrange, car j'y pensais récemment.
Et il se trouve...

Que j'ai explikation !

- Incroyable !!
- Nan, schérieux ?
- Cocococoacocomment fait-il ! Je n'ai jamais rien vu de pareil ! Incredible, c'est incroyable !! So doc, you have the, the, the, answer at Severine's question, it's amazing, c'est un labyrinthe !

- En effet, mes chers amis, Freidrich, Latex, et vous Nelson. Je sais de façon ineffable et indubitable d'où les araignées tirent leur pattes. Les araignées ont été inventées par le premier italien du monde, Giovanni Panzani. La recette lui sera réclamée par Barilla quelques années plus tard, mais Giovanni gagnera le procès en faisant appel à sa famille sicilienne, qui prouvera par a più b que des ballerines ne savant pas cuisiner.
Mais là n'est pas la question, et je digresse, et en disant graisse, vous ne me suivez plus, et vous vous perdez.
Premièrement, les araignées n'ont pas 6 pattes, mais 7, et pas 8, comme on a souvent été tenté de le croire, les lasagnes étant un plat à part entière.
Cependant, la famille de Giovanni Panzani recense sept pattes différentes, que les araignées comprennent parfaitement.

1. Les spaghetti
2. Les torti
3. Les penne rigate
4. Les coquillettes
5. Les coquilles d'huître
6. Les tagliatelles
7. La surprise du chef.

Les sept pattes de l'araignée ont chacune une fonction bien définie dans le microcosme interne de l'araignée.

Les spaghetti lui permettent de coller aux murs quand ils sont al dente, ce qui permet à notre amie des positions des plus farfelues, qui lui permettent de régner au pieu.

Les torti lui permettent de comprendre le monde qui l'entoure, afin de savoir qui elle est, où elle va, et éventuellement, dans quelle étagère.

Les penne rigate ne servent absolument à rien. Ce ne sont que des roues de secours et un clin d'oeil phallique discutable.

Les coquillettes font sans doute écho aux penne, cependant elles sont utiles au métabolisme de l'araignée car sans elles, l'araignée ferait plein de fautes d'orthographe ou oublierait des mots partout. Hé oui, les coquilles, ça arrive, même quand on a pas Alzheimer.

Les coquilles d'huîtres serviront à l'auteur pour se protéger des différents coups qu'il pourrait se manger si cet article ne plaisait pas au consommateur.
Und effet, Friedrich, rien qu'à voir les "blogs du moi" qui fleurissent comme des radasses au printemps, l'idée m'habite qu'il faut se conformer. Mais, bordel de scheisse, je ne veux pas vivre dans un uniforme, mich !

Les tagliatelles servent à couper la parole. Comme ça, d'un coup. "Tagliato !" disent les jeunes italiens quand ils coupent court aux élans humoristiques ou gaulois de leurs amis romains.
Fort pratique pour l'araignée, ça lui permet aussi d'avoir la classe, sans pour autant manger de steak haché.

Et pour finir, la surprise du chef est une sorte de morale, car il en faut une, mes chers amis !

Quand on vous pose une question à laquelle vous n'avez pas la réponse
Rien ne vous empêche de feindre l'érudition
Aucun de nous n'est dupe, l'ignorance nous partageons
Même si cet article est à me foutre dans les ronces

En vérité je vous le dis
l'explikation est inutile
A part peut-être à vous arracher
Un petit sourire peu mérité

Mesdemoiselles messieurs, bonne soirée !



Vendredi 22 février 2008 à 11:52

J'arrive pas à voir ce qui vous fait tous bander à écrire super gros.


Peut-être pour vous sentir importants, vivants, bandants, rayez la mention inutile.

Y'a aussi cette manie de foutre des couleurs partout qui m'échappe. Etre différent des autres parce qu'on leur ressemble différemment.

Et puis y'a aussi une somme de détails qui font que je balance des mots dans le vent, dans un endroit hantée de pubs de prostitué(e)s sociaux.

Il y a longtemps, une prof m'avait dit que si je ratais mon bac, je pourrais devenir gigolo...


C'est vrai qu'c'est un beau métier !

Docteur, vous vous trompez !!

Bref. J'emmène ma Lenne chez Prima dans l'aprèm, on aura toutes la soirée pour nos retrouvailles
J'espère juste trouver une pédale à son pied... et au mien aussi ^^


Mais je comprends toujours pas ce qui fait bander les gens au point d'écrire super gros.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast