Samedi 21 juin 2008 à 9:30


Lever : 5h et des cordelettes. Ca me ressemble pas.


Incapable de me rendormir. Ca c'est pas nouveau.


Incapable de se plonger dans la contemplation de mon plafond.
C'est déjà moins normal.


Ce matin je me chie dessus. Et c'est pas juste une métaphore.

[Non, je déconne. Mais j'ai une flippe de malade.]


Je sors la chienne avant même de manger.
Même quand je suis malade je le fais pas. Et surtout pas à 5h du mat.


Power ptit déjeuner de ouf guedin. Si avec ça j'ai faim à midi...


Refaisage du monde avec ma mère. + Bonus DVD : Les cris de ma mère quand elle décide de refuser qu'elle a tort, et que donc, par conséquent elle a raison.


Traçage sur l'ordi pour raconter tout ça et décompresser. Après avoir mis deux chansons sur le téléphone (Car j'ai évidemment enlevé les deux seules qu'on joue en faisant le ménage, mais bon.)

J'fais des phrase à peine françaises, mais bon. Phucke.


(Tiens, c'est joli, ça, phucke. Pas mal.)


Liquéfaction des boyaux en lisant la tablature de Creep. C'est pas dur, maaaais...


Flippage en pensant à Bored.

Surtout que c'est moi qui chante. Déjà que j'ai du mal à chanter, si en plus je fais la basse...


Sentage coupable hier, quand j'ai blessé ma belle.

(J'te promets que j't'amènerai chez le luthier pour te faire réparer...)

[Lenne s'est amusée à tomber trois fois en l'espace d'une journée, hier. Et j'y fais gaffe comme a la prunelle de mes yeux. Y'a pas à dire, c'est choquant de la voir comme ça, le bois a nu sur un demi cm², la résine disparue. Rah j'men veux...]


Posage de question : est-ce que je stresse plus pour ma basse que pour moi ?

Ouais...

Il doit me rester un peu moins de deux heures avant de prendre le bus. Ne pas penser que Lenne n'est pas avec moi, que je la retrouverai (que) dans quelques heures; penser plutôt que ce n'est qu'une basse et que...

Non. Mais c'est pas une raison pour flipper à ce point. Ca fait partie des phobies irrationnelles. Elle risque pas grand-chose dans une salle de répète fermée à clé.


Espoirs d'une bonne répète, où on arriverait à caler Creep et Bored du premier coup, pour pouvoir se concentrer sur Fireal juste après.


La pression est trop grande pour tenir dans un seul verre.
L'impression est trop grande pour tenir dans un seul verre.
Quand je serai à ma place, tout ne sera plus qu'a faire.
Quand je serai à ma place, ce ne sera plus que mon affaire.


Une impro pourrie, des tremblements qui se feront frissons quand les premières notes résonneront, peut-être un ou deux boeufs après, une soirée aussi peut-être, s'il en est, j'en serai, et après...


Dreams are nice, but it's all they are...

I wish for the real one

Dimanche 12 octobre 2008 à 10:17

Ouais, je sais, mon titre est à chier.

Je vous ai manqué ? Non ? Ben merde alors... Donc Rex le brocoli revanchard, c'était du spam ? Je sais même pas en fait. Parce que bon, quand j'ai vu la gueule du commentaire, je me suis dit : de deux choses l'une, soit c'est quelqu'un de génial qui s'ennuie, soit c'est du spam. Soit c'est une boîte de cassoulet William Saurien, mais ça court plus les rues, les dinosaures, maintenant.

Oui, je sais oui, ça n'a ni queue ni tête. Mais bon.

Y'a eu aussi un commentaire constructif anonyme. Celui-là, par contre, j'aimerais bien savoir de qui il vient parce que j'ai pas tout compris. Un point de vue sur l'auteur et ses fantaisies ? Faire revenir le personnage du narrateur et lui donner plus d'importance ? Ou alors faire venir un personnage du genre "Dieu" qui va avoir une vision des choses toute autre ?

C'est intéressant, comme idée, mais je vois pas trop ce que ça veut dire en fait.

En tous cas, le chapitre 15 estfin prêt, je vais m'atteler prochainement (non, pas au traîneau du Père Noël, c'est encore un peu tôt) à l'écriture du 16, quand je saurai quoi y mettre. Si vous avez des idées, des conseils, etc etc, comme d'habitude, vous savez quoi faire.

Et en même temps, je risque d'être plus ou moins retardé dans tout ça par un projet qui me tient à coeur et qui me coupe les nerfs tous les jours.

Hé oui, j'ai commencé des sessions d'enregistrement dans ma chambre. Vous allez me dire : "Hé mais d'où ça t'es venue cette idée ?"

Et bah ça tombe bien...

Parce que...

J'ai explikation.


Reconstitution :

Pierrot, mon ami le rocker au grand coeur, est parti en Australie. Et de là, il s'est mis à enregistrer des morceaux inspirés par les grands shamans des bois. Fort de cette ambiance Koala/Kangourou, qui, rappelons-le, favorise le partage et la biodiversité, Pierrot m'a envoyé une missive par le légendaire facteur, Mr Super Nowhere, qui a le pouvoir de rallier n'importe quelle zone du globe en moins d'une seconde, mieux que Carl Lewis.

Cette missive contenait entre autres des morceaux de guitare acoustique sur lesquels il avait posé sa voix. Et ça rendait magnifiquement bien.

Après lui avoir envoyé un texte, et avoir frissonné comme en hiver face à la perle qu'il m'a pondu, je me suis dit que je devais le faire aussi.

J'ai donc transformé ma chambre en salle d'enregistrement.

Bon, ok, ça paye pas de mine tout ça mais bon. Donc j'ai pris ma petite Lenne et ma pédale d'eff, j'ai posé mon ampli sur une chaise (sur laquelle je bosse aussi, soit dit en passant) et j'ai commencé à enregistrer les pistes, via Audacity, un excellent logiciel de montage son.

Donc voilà, si vous êtes sages, je mettrai le morceau en ligne. (surtout si avec Cowblog c'est possible, ce dont je suis pas sûr, mais bon.)

Il s'agit de Lenne & Paine. J'espère que vous apprécierez.

Lundi 7 juin 2010 à 17:42

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Yo, yo, yo, les kiddos ! Ils sont mignons, hein ? Non, ce n'est pas l'arrêt de la pillule chez ma copine inexistante qui a donné ces charmants jeunes hommes, mais un bain prolongé d'une bande de potes dans un mélange de Led Zep, Maiden et autres AC/DC, qui ont d'ailleurs contribué, grâce à leurs agents actifs [pas comme celui qui gère leur dernière tournée, par contre, soit dit en passant] à la sortie des 5 d'une salle de répète construite sur les ruines d'un cimetière indien [ça se dit "salinfor matik" en Cheyenne] en s'auto-proclamant premier et seul groupe de la NWOMHM (New Wave Of Medoquese Heavy Metal).


Le temps a passé, le niveau a augmenté, et peu à peu, c'est devenu sérieux. Leurs chansons décident d'emménager ensemble pour une première démo, puis font des enfants pour une deuxième galette au son bien plus travaillé et avec plus de relief. Les bébés rockers sont loin, ils ont maintenant le niveau d'un Clansman de Maiden (quelle claque en concert !), et leurs compos habitent leur myspace et hantent nos oreilles pour peu qu'on aille y faire un tour. Jvous conseille personnellement Force of Number (Désolé Kev !) et Memories always come back. The Four Breakers démonte aussi pas mal, mais j'avoue une préférence pour leurs compos à textes.

Parce que oui, il est possible d'avoir moins de 20 ans et de sortir des textes en anglais qui ont un sens, qui développent un univers cohérent, sans forcément aller chercher dans la métaphysique Toolienne. Oui, il est possible de se donner à fond en concert quelles que soient les conditions. Oui, il est possible de faire du rock, du vrai, du brut, du genre qui laisse des acouphènes de plaisir au fond des oreilles, qui a du carctère, virulent, puissant, sonore et sauvage. Oui, il y a des groupes qui ne sont pas un énième clone de Noir Désir (groupe que j'affectionne tout particulièrement, même si j'ai un peu peur pour leur prochain album...) ni un groupe qui s'étiquette punk pour faire de la pop en son clair (ou alors de l'emo-punk californien, où la musique est presque appréciable, mais où le chant vient tout ruiner à grands coups de textes pourris, et où l'ensemble est sans émotion).


Le myspace est pas mal fichu, leur description du groupe est évidemment bien meilleure que la mienne, cest d'ailleurs pourquoi je vais vous poser le lien en bas de cet article; mais c'est en concert que les Ears Breakers prennent toute leur ampleur. Comme tout bon groupe, en fait. Un excellent groupe en puissance, qui te sort des reprises qui t'envoient à des années-lumières du sol et qui te laissent revenir à toi qu'une fois le pogo terminé. Un groupe dont les compos te font te demander d'où leur vient une énergie pareille, et cette impression que tous leurs morceaux ont été composés en moins d'une heure. Paraissent logiques, chaque instru s'imbriquant parfaitement avec les autres pour créer un tout cohérent. Ca paraît simple, mais faire des morceaux carrés n'est pas donné à tout le monde [Et pour moi qui m'apprête à donner dans le progressif, ça s'annonce foutrement funky]. Quand en plus d'être carrés, ces morceaux ont une âme qui résonne en eux, on fout en l'air sa radio à coups de batte de base-ball et on court propager la bonne nouvelle.

Certes, il y en aura toujours pour se faire des thunes avec de la musique facile. Mais il y en aura toujours d'autres qui, au contraire, ne passeront pas à côté de l'essence de la musique, son âme, son feeling, son émotion qui nous transporte. Les Ears sont de cette trempe là. De l'étoffe de ceux qui ont un sacré potentiel. De ceux qui sont profondément humains, qui garantissent tacitement le gros délire à chaque fois, avec qui ce serait un plaisir de partager la scène.




Le rock n'est pas mort. Et tant que des gens comme eux continueront de se battre pour lui, il risque pas grand-chose.


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Alors désormais, si vous tombez sur ce logo quelque part sur la vitrine d'un bar, n'hésitez pas...  RENTREZ-Y !



http://www.myspace.com/earsbreakers

Ils étaient récemment au Nieuw Amsterdam, au  Hold'em, au Mascaret à Blanquefort, ainsi qu'à Carcans scène, et le 3 juillet au Tremplin Jalles House Rock de St Médard, à partir de 16h (je sais pas à quelle heure ils passent). Mine de rien, c'est un évènement assez important, n'hésitez pas à venir si vous passez dans la région Bordelaise ! J'offre une bière à toute lectrice qui viendra ! ;)


Samedi 10 juillet 2010 à 12:48

Y'a des jours, comme ça, où tout est contre vous. Sprint remarquable pour bus qui n'arrive pas, désistement de ceux qui devaient venir au concert avec moi, potes aux abonnés absents, en un mot, la lose. Mais In Veins n'a pas d'autre concert annoncé pour le moment, et j'ai pas envie d'attendre l'année prochaine pour les voir.


Ouais, je l'avoue, j'ai eu un coup de foudre. D'abord musical, ensuite humain. J'ai entendu parler du groupe grâce à ma chère Aurélia, j'ai pris une claque par surprise avec Just Vision et bien vite, le passage sur leur myspace est devenu un de mes petits rituels, basse dans les mains et cordes vocales tendues, surtout sur le morceau sus-mentionné. Un courant électrique qui dresse tous les poils de ton corps, ça arrive pas tous les jours, surtout avec le son très moyen (parfois vraiment pourrave) de myspace.

Je suis donc allé au concert avec, en gros, la détermination d'un mec qui va voir sa copine dont il est amoureux depuis peu. Et j'ai pas regretté le trajet, ni la difficulté à trouver la salle (Indiana Jones est un kéké à GPS à côté).


Ca se passe à l'Amadeus song, et la soirée est celle du label Composit Music, qui nous présente 4 groupes : Rendez-vous (Rock/Blues/Grunge), In Veins (Rock Stoner), Id-Fix (Pop/Rock), Subotica (French Rock).

Les étiquettes entre parenthèses sont purement et foutrement fallacieuses, faut pas s'y fier (à part peut-être pour les Rendez-vous, mais on va y revenir), détail que j'ignorais. Ne connaissant que la musique des In Veins, j'ai quelques appréhensions de la taille d'un mammouth quant à la qualité de la soirée qui s'annonçait.


La flamme du rock a pris une baffe, mais je me laisse pas démonter et me commande une bière. [D'ailleurs, faut pas aller à l'Amadeus pour se déchirer, l'alcool y est beaucoup trop cher.] Puis une deuxième. Ou alors c'était après. Je sais plus. Bref. 


Je vois une bande de jeunes balancer, que je prends au début pour les Id-Fix. [Dans ma tête, les In Veins ont 30 ans de moyenne d'âge, et deux enfants chacun] Autant être honnête, j'ai jamais vu des balances aussi propres, un groupe aussi cohérent, et qui envoie sec dès les échauffements. Je sors discuter avec eux, une fois assuré qu'ils joueront Just Vision ce soir, et je découvre une bande de potes, peut-être même d'amis, soudés, humbles et qui se prennent pas au sérieux. Très bon esprit, très ouverts.


Je grille une cigarette avec un chevelu à bière/clope qui s'est joint à nous, et ça parle musique, labels, difficultés, passion.

C'est d'ailleurs le groupe de ce monsieur qui joue en premier.





Rendez-vous




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Un guitariste hirsute à la coupe de yéti et à la barbe de 15 jours bien fournie s'avance avec assurance sur la scène et nous présente son jeu blues, rock'n'roll et authentique, le tout porté par un feeling indéniable. Les santiags sont pas là que pour le style, ces jeunes briscards envoie vraiment, il y a quelque chose qui se passe, on touche aux racines de la musique qu'on aime, on retourne sur les traces des bluesmen qui ont fait l'Histoire et donné naissance au rock'n'roll.


Le chanteur/guitariste se la joue freestyle sur un morceau, la gratte perpendiculaire au corps, enfin, un truc zarbe, mais stylé.


Stylé. C'est le terme qui les rapproche de No Code, un groupe sur lequel j'ai un peu craché avant de vraiment rentrer dans leur musique (déjà fait ça pour Tool, donc bon...), et, même si les RDV ne jouent pas sur le côté sexy (sauf s'il y a un morceau qui parle de seins et que j'aurais malencontreusement loupé), on sent qu'ils ont probablement été élevés à la même école.


Leur batteur me fait penser à Eteinne Sarthou avec moins de cheveux, mais pas moins de talent (bien que j'ai pas trop analysé son jeu). Il ne pousse pas le truc, il fait simple mais le fait bien, avec juste ce qu'il faut de remplissage pour ne pas être vide. Ni trop présent. Bref, rien à redire. L'autre moitié de la section rythmique est assurée par un jeune homme discret qui reste en retrait (peut-être à cause des retours) mais se gêne pas non plus pour headbanger sauvagement sur un morceau, le pied sur l'estrade de la batterie.


Le groupe se limite pas à un style précis, ils vont même chercher dans le funk sur un morceau empreint de rythm'n'blues.
Le rendez vous est pris, précis, et envolé. Un rencard dans un avion en partance pour les States, si on veut.


Je m'attendais pas à être si agréablement surpris. Du blues, du rock, du solo qui démonte même avec peu de notes, une basse (walking, la plupart du temps, si je me trompe pas), une batterie carrée et tellurique, un chant écorché à vif, en deux mots : Rendez-vous.


"So be there, or be square !"

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Ils quittent la scène sous un tonnerre d'applaudissements, et on quitte les racines et l'avion pour un monde parallèle, un univers qui nous dépasse, une réalité transcendante.





 
In Veins






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Je pourrais être médisant gratuitement en disant que ce sont les Archive français en puissance. Je le ferai pas parce que c'est faux. Evidemment, le groupe de trip-hop britannique est une de leurs majeures influences, avec Floyd et sans doute pas mal d'autres.


On est dans le progressif, dans l'ambiant, dans le coeur, mais aussi dans les tripes. L'aorte nous mène dans des accès destructeurs amenés par des mélodies très souvent imparables. Les deux hémisphères entre en symbiose.


Mélopées psychédéliques et envoyées lyriques côtoient riffs acharnés et bourrinages psychotiques. Peu importe où il va chercher, le groupe se maintient toujours en équilibre. Et kiffe sa musique à chaque instant. Vrais, authentiques, un feeling indubitable, un univers, une ambiance, une atmosphère. On peut leur reprocher justement de ne pas montrer beaucoup de facettes de la persona du groupe, ce face à quoi j'aime croire qu'il faut du temps à un bon groupe pour se construire pleinement, comme à tout être humain.
Et puis bon, c'est quand même super varié, on va pas se plaindre, non plus. On pense à Nihil sur certains morceaux (RIP), à Archive sur d'autres, mais cette pensée va pas plus loin que "tiens, ils aiment ce groupe". On a pas affaire à un énième clone, et ce pour les raisons citées plus haut. 3 chanteurs, je crois que ça vaut la peine d'être mentionné. Marco au synthé s'occupe des parties principales de voix, Kevin à la guitare et Jérémie à la basse viennent le souligner ou l'entourer avec des parties plus graves, parfois même hip-hop (dans le morceau bonus, dispo sur leur myspace en version live), ce qui rappellera encore le groupe anglais cité plusieurs fois plus haut.


Mais les In Veins ont plusieurs cordes à leur gratte. Leur musique s'avère plutôt optimiste, de quoi tracer une limite bien nette avec le groupe de Darius Keeler et Danny Griffiths, même sur la pré/post-apo Just Vision (vous l'avez compris, c'est elle, ma copine), où on a aucune envie de se tirer une balle, par contre sauter partout en frissonnant de plaisir s'impose comme une évidence irréfutable. Un morceau libérateur. Détruire pour reconstruire, semble dire la structure.





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D'ailleurs, tant qu'on parle de structure. Avec In Veins, on brûle au lance-flammes les classiques couplets/refrains, on va chercher ailleurs, pas forcément au-dessous ni au-dessus, on sait pas où, mais on y va. Et c'est là que c'est beau, quand la route est floue, brumeuse, incertaine de la prendre envers et contre tout, sans aucune idée d'où elle nous mène.


Le groupe termine son set sur mon coup de foudre, suivi par une reprise démentielle de Fuck U d'Archive. Rien de vraiment novateur, mais l'esprit du morceau est respecté et envoie suffisamment pour foutre en transe un jeune barbu à lunettes et aux cheveux courts posé au premier rang.

Une claque, quoi. Une deuxième grosse, grosse claque.


La lumière se rallume, retour sur la surface de la Terre, sans vraiment savoir si on revient direct des étoiles ou de 8 pieds sous terre.


Je sors m'en griller une et affronte le défi de donner au groupe un point de vue honnête sur leur prestation tout en restant crédible (comprenez éviter l'effet "suçage de gland par fan décérébré(e)". C'est là qu'on se rend compte que c'est quand même plus sexy quand il y a une fille dans le groupe. Comprenne qui voudra/pourra).

Humainement, les In Veins, comme les Rendez-vous et les Id-Fix, sont très humbles et ne se prennent pas la tête. Ca déconne, ça se prend pas au sérieux, ça dit des trucs justes, ça dit de la merde, le tout dans le bon esprit. Ca fait plaisir.



 
Id-Fix

 
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Parlons de ces loustics, justement. [Ma transition était parfaite et très inspirée, et si t'es pas d'accord, je t'enferme dans ma cave avec Christophe Maé]. J'avais pas mal entendu parler d'eux, et écouté quelques-uns de leurs morceaux. J'avais très peur d'avoir à faire à un énième clone de Noir Dez (Tu me diras que ça m'apprendra à être à Boredom city). Premier groupe de la soirée à avoir pensé à (ou osé ?) demander aux gens de se lever. Brillante analyse de la situation, en effet, quand t'es dans un piano bar sophistiqué et confortable (voire même carrément bobo, mais là, chacun son point de vue, blablablabla), t'as pas envie d'être le seul pèlerin rebelle à headbanger dans tous les sens en sachant que tout le monde derrière te regarde probablement comme le dernier des blaireaux.


Et ça a marché. Les gens se sont pour la plupart levés, certains morceaux s'aménagent pour laisser une place au public. (le faire hurler sur "Sors de ta cage", le faire chanter sur "I like to move it, move it", le faire transpirer, le faire taper dans les mains, le réduire en esclavage, tout ça ils savent faire). Le chanteur trippe avec le jeune scandinave mentionné plus tôt (mais si, celui qui était en transe à la fin du set précédent.)


Id-Fix nous emmênent en pleine dystopie. Les années 80 de nos jours. J'ai pas pu m'empêcher de penser ça. Y'a du Téléphone, du Blues, du Rock brut (comprenez burné, et à voir en live, les versions myspace sont plutôt molles, quoique très sympas. En live, c'est une autre histoire). Y'a de bonnes idées, des riffs parfois surprenants, des ziciens qui s'aiment, et qui aiment leur public, et je dois avouer que je regrette pas d'être resté pour les voir. La voix du chanteur est différente en live, le niveau du groupe aussi, donc rassurez-vous, le côté ersatz de Téléphone a complètement disparu entre le CD et la scène. Le groupe doit avoir quelques années d'existence derrière lui, il commence à forger sa personnalité, on les sent énergiques, à l'aise sur scène, à l'aise avec le public. Balancent des vannes, se roulent par terre, prennent des poses complètements ridicules ou au contraire très stylées ("woeh freestyle dude !" comme dirait quelqu'un).
Les compos sont plutôt variées, parfois en anglais, d'autres fois en français, et agrémentées de soli bien placés, comme leurs potes de Rendez-vous, et contrairement aux In Veins, qui se limitent en la matière à quelques parties mélodiques pendant les explosions soniques conséquentes à leurs montées progressives.



On en arrive logiquement aux défauts. Aux pains. Je ne les ai pas tous vus, mais il y en a eu. D'abord, Kriss, le guitariste des RDV, qui m'avoue avoir joué au boulanger sur le premier morceau. Ben aucune rupture de feeling, qu'est-ce que tu veux que je dise ? Les Trust ont composé des morceaux à partir de pains, l'accord de piano (suivi du rire de Sting) sur Roxanne de The Police en est également un beau, et pourtant, ça donne quelque chose de plus au morceau. Ben là, c'est pareil, je peux pas argumenter. Et même si tous les morceaux sont basés sur du blues, on se fait pas chier une seule seconde.


Rien à dire non plus d'In Veins, à part quelques regards qui semblaient dire "WTF dude ?" à quelques moments, un guitariste un peu statique par moments, et la sale impression que leurs morceaux étaient écourtés. ... En fait, c'est ça, le défaut. C'est beaucoup trop court. Ca ne pète pas assez longtemps, et leur goût de reviens-y peut finir par mener à la lassitude. C'est un risque à prendre, et y'a qu'assez peu de raisons de pas tenter le coup, en toute honnêteté. Leur univers est séduisant, et j'espère qu'il est encore en pleine croissance et expansion. Comme je le disais au-dessus, ça manque cruellement de soli sur certains morceaux. Ca collerait vraiment bien avec le trip post/progressif et permettrait des envolées vers de nouveaux horizons.


On termine avec les Id Fix, et là encore, pas grand-chose à dire. J'ai pas vu de pain notoires, juste une bande de potes qui s'éclate avec le public, sans se prendre au sérieux. J'aurais été beaucoup plus critique si je n'avais écouté d'eux que leurs morceaux studios.
En live, c'est quelque chose. Du bon riff, accrocheur, parfois écorché, qui taquine furieusement les pulsions headbangiennes, associé à des soli bien maîtrisés, des textes bien fichus (même si je les entendus de loin et qu'ils peuvent à première vue être améliorés. Je préciserai ce point de vue quand je connaîtrai mieux leurs lyrics) et surtout, surtout, une énergie, une bonne humeur, un plaisir de jouer communicatifs. Et ça, ça pète, mesdames et messieurs.


A noter qu'il y avait également ce soir-là les Subotica, que j'ai magistralement loupés (vu un ou deux morceaux, très vite fait) pour une sombre histoire de transports en commun nocturnes.




- Références web et Styles - ou comment faire une affiche plus crédible la prochaine fois, même si les étiquettes ne veulent rien dire :






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Rendez-vous, étiquetés Rock/Blues/Grunge, pourquoi pas ? Sauf que seule la voix éraillée du chanteur rappelle ce dernier style, et seulement -à mon humble connaissance- ce cher Kurt. Musicalement, c'est résolument Rock'N'Roll, Bluesy, avec un détour Funky sur un morceau. Ecoutez donc -> http://www.myspace.com/rendezvous33





















http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs566.snc3/30900_400097558263_24851863263_4327507_1090622_n.jpgIn Veins... Du Rock Stoner ? J'les ai pas vus prendre de drogues, et même ce détail mis à part, non, non, les gars, le Stoner, c'est pas ça. Progressif, Psyché, Post-Rock, clairement Post-Rock, un peu Trip-Hop, toujours Rock'N'Roll dans l'esprit, et, un terme que je ne connaissais pas et qui colle parfaitement, Shoegaze. Je vous laisse découvrir ->  http://www.myspace.com/inveinsmusic
















http://sphotos.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v455/135/93/38217753364/n38217753364_1194375_4103.jpgId-Fix. Pop/Rock. Wah la blague. Bon, okay, les Worshippers étaient marqués pareil, et leur zique envoyait aussi du bois comme un Canadien, mais là, on est clairement dans le (Power) Rock/Hard Rock Bluesy à soli travaillés. Mais je conçois que les Id Fix passeraient plus facilement à la radio que leurs collègues précités. -> http://www.myspace.com/idfix














Voilà, en gros, comment prendre ta claque en une soirée, avec des types bien, qui font leur zique, celle qui leur vient du coeur, des tripes, avec autant d'âme que de couilles. Ce genre de groupes, comme les Earsbreakers, dont je parlais récemment, mérite vraiment de graviter dans un spectre plus large; ils ont l'esprit de la musique, et malheureusement, c'est devenu très rare de nos jours. Tellement rare que j'ai coincé Marco quelque part pour le menacer de mort si le groupe splitte, menace qui s'étend désormais à ces 3 groupes qui m'ont fait passer une soirée exceptionnelle, ainsi qu'à, je l'espère, toutes les autres personnes qui étaient là ce soir.


Ce soir qui partait plutôt mal s'est révélé magique grâce à 3 groupes d'alchimistes en puissance étudiant l'harmonie pure, avec qui j'ai pu discuter tout naturellement et sans problème.


Et après y'en a encore pour dire que je suis asocial.

Orjan.



Mentions légales : Ici, seul m'appartient le texte. Les propos tenus n'engagent que moi et les photos sont les propriétés de leurs auteurs respectifs, notamment Emilie Richard. Pour le reste, ce sont les groupes qui m'ont laissé taper à loisir dans leurs photos Facebook. Si j'ai violé une règle ou enfreint une loi, merci de me signaler l'abus, que le puisse le corriger au plus vite. Nul n'est censé ignorer la loi, mais on a peut-être pas forcément le temps de s'enquiller tout le code civil.


Mention moins légale : Ces groupes sont excellents, courez les voir.


Mentions pas légales du tout : Il y a un Alain Juppé caché dans une des photos. Sauras-tu le retrouver ?


 
Vendredi 9 Juillet 2010, Boredom City, Amadeus Song, RDV/IN VEINS/ID-FIX LIVE.                                                               


Vendredi 12 novembre 2010 à 22:31

Yo, les kangourous.


C'est avec la honte du retard que j'honore ma promesse. En effet, le 21 octobre dernier (ouais, ça va, je sais que je suis vraiment à la bourre) se tenait la messe du renouveau du Rock en France. Rien que ça, et j'exagère à peine. Dans un monde où le moindre combo qui n'est ni un énième clone de Noir Désir, ni hype avec la pauvreté musicale corollaire, ni un râmassis de fils à papa jouissant uniquement de la fortune/notoriété/des relations (rayez mention inutile, s'il y a) du patriarche papounet (Oui, j'ai une dent contre l'iniquité. Et vous ?) se fait rare comme un cheval bon marché dans un sophisme résolu, un concert qui vous fait frissonner de plaisir prend vite des allures de révolution musicale.


Et aussi vrai que le terme Post-Rock n'induit en rien le glas de la musique divine, le Rock'n'Roll n'est pas mort. Et il en est très loin.


On va commencer par parler des Starsheep Groovers, qui, bien que nés sous le signe du Funk, montrent des tendances résolument rock, voire même metal par moments.


Faut dire qu'ils partaient pas haut dans mon estime, avec un myspace - à l'époque- rempli en tout et pour tout d'une seule chanson, longue, sans feeling, digne d'un groupe de potes qui découvrent que le funk, ça groove. Bref, j'étais un peu remonté de les voir en premier alors que je venais pour Rendez-Vous.


J'avais tort, comme dirait John Locke. Mais cent fois tort.


Des morceaux bien structurés, un groupe qui se prend pas tant au sérieux que ça, un bassiste qui fait le canard en te combottant la face de lignes slappy bien senties et qui ne connaît pas la notion de "pain" (à mon grand dam), un chanteur /danseur /mangeur de bananes, un guitariste aussi discret que doué (c'est pas peu dire, croyez-moi), un batteur qui tient plus que la route, et un claviériste très complice avec le quatrocordiste font des Starsheep un groupe attachant et sacrément intéressant. Beaucoup de potentiel, l'influence évidente d'Infectious Groove, le côté "venez avec nous dans une autre galaxie, vous verrez, on est sympas, on vous ramène sur Terre après"; tout ça m'a beaucoup plu, puis conquis. Et je suis loin d'être le seul, à en juger par le cri du public.


Ils ont beaucoup tourné sur Bordeaux, récemment, et ça se sent. Haut niveau technique, peut-être récemment atteint, mais on s'en fout. Ca groove, ça founke, ça défoule, ça déboîte, bref, c'est très bon. Seuls deux morceaux m'ont soûlé, la faute à des lignes de basse trop similaires, et à moins de feeling que dans les autres morceaux, lesquels ne se gênent pas pour bourriner comme on aime, taper là où ça fait du bien, au fond des tripes, nous embarquer dans une danse de couleurs chaleureuses et joyeusement dingues, où les maîtres mots sont le fun et le style. D'ailleurs ils tentent même le saut périlleux des morceaux en français. Pas évident de garder la percussion des mots anglais, ni la classe de cette langue si musicale, pourtant, même s'ils reprennent la langue de Macbeth pour le refrain, le défi est relevé. Chapeau bas les gars.

PS : Je suspecte Lyv de faire la voix sur l'intro de Space Monkeys. Affaire à suivre.

La salle est bien vite chauffée, et c'est aux Rendez-Vous qu'incombent la lourde tâche de garder le niveau et de prendre le soin de la flamme.



Et là, c'est le drame. Pour ceux qui espéraient une nouvelle ère où la suprématie musciale seraient détenue par Fun Radio. Pour ceux qui voudraient avoir raison en disant "Ouais, t'façon l'rock est mort" ou une autre connerie aussi  vide de sens. Pour ceux qui voudraient voir la musique rentrer dans des étiquettes absurdes.


De nouveaux morceaux, je crois. Un nouveau niveau, aussi, depuis l'Amadeus.

Kriss est définitivement un de mes guitaristes préférés, un type humble et hyper sympa dont le niveau musical ne cesse d'augmenter. Encore plus de feeling que la dernière fois, des solos très nombreux mais pas envahissants, chacun joué comme s'il était unique, chaque note résonnant comme si la suivante n'était qu'anecdotique, bref, une plongée dans l'instant présent comme peu de groupes savent le faire.


Le jeu du batteur est toujours aussi clean, aussi sobre, aussi propre. J'ai trouvé son son sec, contrairement à celui de l'album, mais ça passe très bien dans les deux cas. Ca colle bien avec le jeu précis et sans fioritures du bassiste, qui place de très bonnes mélodies, réhausse le rythme quand il faut, mais pourrait bien prendre plus de place. En tous cas c'est pas moi qui m'en plaindrai, au contraire.


Le chanteur-guitariste a calmé son jeu de scène (je dis ça de mémoire), mais sa prestation n'en perd rien en intensité, les garçons voudraient toujours bien lui ressembler et les filles continuent de rêvasser sur les mots qui sortent de la gorge grave du jeune briscard, qui, les yeux à moitié fermés, me donne bien l'impression de vivre son texte plutôt que de vouloir faire mouiller ma copine. Bon, il y arrive quand même, mais dans l'ensemble, on s'en fout. Faudrait que j'aie l'occasion de lui parler pour savoir quel degré il accorde à ses mots.
En tous cas, ce type qui me semblait, suite au concert de l'Amadeus, prétentieux, m'apparaît maintenant plus dévoué à la musique qu'à son ego ou l'opinion des gens sur lui. J'espère ne pas me tromper la-dessus.


Des cuivres, dont un très jeune saxophoniste montent sur scène le temps de quelques morceaux, et le Blues du groupe se retrouve mâtinée de sonorités Gospel, Rythm & Blues, soulignés par une deuxième basse, en slap, jouée par le claviériste.


Orgasmique. Même moi qui suis pas fan de ces deux derniers genres, j'ai sacrément pris mon pied.


Mais le meilleur est à venir, les amis.


Un morceau. Le morceau. Un final sans précédent ni jeu de mots. Le groupe se met à nu, plus de retenue dans le partage en live musical. Virage sans cordes vocales, les deux guitares s'envolent, à peine retenues par une basse ailée venant de décoller de la batterie, qui tarde pas à rattraper le reste du groupe. Je suis en transe, je vole avec eux, je suis propulsé à une vitesse inconnue par la vibration divine, j'attrape au passage quelques arguments suffisants pour étayer les conceptions religieuses de Kriss, et je passe à la strate suivante. A ceux qui croient que la drogue, c'est bon, j'assure que le rock, c'est mieux.


Les bluesmen ont tout donné, avec le sourire et la concentration d'une bande de pros. Rendez-Vous en live, ça ne se manque pas, mes lapins. Humilité et simplicité semblent être les maîtres mots de l'esprit du groupe, là où leur musique s'avère riche et complexe. D'ailleurs, l'album Stolen Memories, comme un bon Bordeaux, met du temps à révéler sa saveur.


Sorti de ma transe, je vais prendre Kriss dans mes bras, comme un gamin, en le remerciant pour ce moment intense de rock, vrai, honnête, franc, sans compromis ni faux-semblants. Seul défaut : une grosse rupture de feeling à un moment, en plein milieu d'un morceau, que le groupe répare unanimement en l'espace de quelques secondes -et un break de batterie, si je me rappelle bien.


En un mot, Enorme. Le must aurait été une occasion de m'en griller une avec l'homme au visage caché par ses cheveux, mais bon. Rien à jeter dans leur set, rien de rien, même pas le gros pain.


Les Sweat Baby Sweat investissent le playground à leur tour. Ca me fait bizarre, à moi qui ai connu le batteur dans le bus à l'époque des ET Comes From My Ass et de la grande heure de l'Estran, de les voir comme ça. Je les connaissais sur CD, les ET comme les Sweat. Et en live, c'est une autre histoire. J'aurais sans doute plus kiffé si j'avais écouté leur dernier disque. J'en veux pour preuve l'effet procuré par "Where is the blues ?" Ca envoie sec, les kids !


Malgré un show inégal, le mix Rock/Punk façon "Come here and jump" où les mélodies ricaines se voient remplacées par une urgence garage fait son effet. Claqué par la baffe atomisante de Rendez-vous, j'ai encore la tête qui tourne, picorée par des embruns cosmiques, et je suis là sans l'être. D'où peut-être mon impression d'inégal. En tous cas, les Transpirants me ramènent sur la terre ferme par moments, grâce à leur sens aigu de la rythmique, qui prouve qu'on peut rester simple pour envoyer du bois. Et faire "Whoo-hoo" sans s'appeller Blur ou avoir l'air ridicule. Le feu est maintenu. Ca passe bien, voire même très bien. Sur Speach on the pitch, Bud se la joue Jack Black, la verve incisive, façon bons gros morceau de heavy. Le titre part sur des teintes garage punk, réhaussées parfois d'un arpège bien senti. Les années lycée + un peu de maturité, ça donne toujours pas de musique sérieuse. Et c'est ça qui est bon.


Pas sérieux ne veut pas dire pas carré, ni faux. Les choeurs sont très bien gérés (ça se voit bien sur leur myspace, d'ailleurs.) et la structure musicale, si elle est simple, n'en est pas pour autant bâclée. Le final un poil expérimental de Speach prêche en ma faveur. Des punk-rockers basiques mais ô combien efficaces d'ET, ils sont devenus les Sweat, intégrant plein de nouvelles influences (allez, pêle-mèle, et au hasard, citons Danko Jones, QOTSA, les Unco et Georges Moustaki.) et ayant atteint le niveau nécéssaire pour donner à un film comme Kaboom la musique qu'il mérite sur certaines scènes. Cool, puissant, simple mais pas si basique, fun et festif sans être stupide ni taillé pour passer sur NRJ, voilà comment je vois l'entrée du protégé de Spielberg dans l'âge adulte. Quand je pense qu'il vient de mon cul, j'en suis tout ému.


Un concert de qualité mitigée (même si Black Jesus et Sweat baby roxxent du poney façon pâté en croûte) mais un groupe que j'aurais plaisir à revoir en live et qui pourraient bien me surprendre. Je l'espère, et j'avoue que je me sentais bizarre, un peu comme si c'était ma faute de pas avoir pu profiter à fond de leur prestation, d'autant qu'a entendre leurs morceaux en ligne, tous les éléments semblaient réunis pour me permettre de leur faire une chronique parfaite. Un peu déçu, donc, mais à revoir prochainement.












LIENS :





RENDEZ-VOUS :

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http://www.myspace.com/rendezvous33






SWEAT BABY SWEAT :


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http://www.myspace.com/sweatbabysweatmusic



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Pub subliminale : Ces groupes défoncent, courez les voir, et après, venez me dire que j'ai été un peu dur avec les Sweat, qu'en fait ils cassent tout en live. Ca me rassurera, et j'y tiens. Un excellent concert, en tous cas.



Jeudi 21 octobre 2010, Boredom city, Bègles-Terres Neuves, BT 59, STARSHEEP GROOVERS/ RENDEZ-VOUS/ SWEAT BABY SWEAT.




Orjan.









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