Mardi 3 juillet 2007 à 17:59

Aucun rapport avec le groupe de Chino Moreno (quoique...). Absolument aucun. C'est pour ça que ce blog ne sert à rien, d'ailleurs je sais même pas ce que tu fous encore là, pourquoi tu cliques pas sur la crois rouge en haut à droite de ton écran. Mais de toute façon c'est pas mon problème.

Deftoned vient évidemment de Deftones ( Def = Super cool et Tone est un mot que se retrouve dans pas mal de groupes des années 80/90. En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que "tone" venait de "tune", "chanson"). Et Deftoned voudrait dire " Défoncé par une chanson", à mon sens.

Mais là n'est pas le but de ma belle introduction. Je me doute que bien peu de monde passera par ici, quoi qu'il en soit, je tiens pas à raconter ma vie, mais plutot à exposer à nu mes sentiments, puisque tout le monde peut les comprendre.

Sur cette magnifique introduction, je pense que Les Choses Qui Nous Dérangent de Lofofora prendra tout son sens. Ou tout leur sens. Même si en fait rien n'est sens.

LOFOFORA / LES CHOSES QUI NOUS DERANGENT

Si enfin les langues venaient à se délier, si on osait se parler un peu plus qu'a moitié, je saurais qui tu suis, tu saurais qui je hais, ce qui nous attire, nous repousse et nous plait.Fascinés par le sexe, le business et la mort, ça nous brûle en dedans mais on en demande encore.
Images de porno-star et d'accident de voiture, c'est plus chaud que
les enfants qui mangent dans les ordures.
Y a pas de raison qu'on change les choses qui nous dérangent, on s'habituera en causant de ce qui nous touche pas. On préfère s'étourdir pour pas perdre le sourire, tant que personne viendra mettre les deux pieds dans le plat.
On va pas s'interdire le droit de s'attendrir de ce qui nous fait vibrer mais pas trop réfléchir. C'est mignon quand c'est petit, faudrait pas que ça grandisse.
Mais on oublie les vieux qui pourrissent dans la pisse. Aborde pas les
sujets qui fâchent, dis pas les mots qui blessent, on préfère pas savoir ce qui nourrit nos faiblesses. À regarder le monde à travers nos nombrils, la vision est étroite, la critique est facile.

Je ne vois rien, j' n'entends rien, je dis rien,
j'entends rien, je ne dis rien, Je ne vois rien
je ne dis rien, Je n'y vois rien, j' n'entends rien

Arriverons-nous à nous comprendre ? Il y a tant de différences entre ce que j'entend, ce que tu dis et ce que tu penses. De nos dialogues de sourds, saurons nous un jour en sortir ? La vérité se meurt de nous savoir mentir. Reniez vos utopies et jouer les langues de putes, on peut même remplacer chaque mot par une insulte. C'est moins compliqué de dire du mal que de penser du bien, des raisons de détester l'humanité, y'en a plein. Pour faire du bruit avec la bouche, c'est vrai qu'on est fort. C'est peut-être même le seul point su lequel on est d'accord. Pour la communication, rappelez dans trois générations, peut être alors qu'ils s'engueuleront au moins pour les bonnes raisons.

Reuno est un homme.


Vendredi 27 juillet 2007 à 16:01

Depuis le temps que j'ai commencé cette page perso, que j'y ai rien mis, et qu'on m'y pousse par tous les moyens ( places gratuites aux concerts de Jean-Luc Lahaye, filles, dindons nymphomanes... Vous connaissez la suite. ), j'ai décidé de consacrer quelques instants de mon temps libre (ou temps mort, voire contre-temps.) à écrire des mots les uns à la suite des autres dans une petite case blanche qui un jour deviendra noire. Comme moi, comme toi, comme lui, comme elle, comme eux. Vierges à la naissance, puis progressivement altérés par le monde adulte jusqu'a finir vieux et cyniques à à peine 22 ans. Je suis persuadé que Keyser est pas le seul dans ce cas-là.

Partir de l'innocence pour accéder progressivement à la connaissance, c'est le prix à payer pour vivre, et on le paye de notre humanité. Mais bon, c'est pas de ça que je voulais parler aujourd'hui. Je vais essayer de sortir mes yeux de mon nombril et vous sortir un paragraphe le plus pertinent possible sur l'humanité. Comme tu l'auras sûrement remarqué, chère lectrice (ou cher lecteur, mais là ça m'étonnerait que beaucoup de mecs me lisent. ),une bonne chanson vaut mieux qu'un article de Siko, c'est donc pourquoi je vais citer Lik..id.

LIK...ID / Et le reste suivra

On a tous les pieds agrippés au même sol, au même monde,
On s'est déjà suffisamment fait chier, à le noircir, le rendre sombre,
Des camps se dressent, s'agressent, et l'unique façon d'y mettre un terme,
C'est que l'on s'empresse,

D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
Et le reste suivra...

Souriez, acclamez, souriez...

Passe la nuit et ses prophètes, et son lot d'illusions,
Toutes ses paroles que l'on achète, sans la moindre attention,
Des cris se dressent, agressent, dans un jeu de sanction,
Si bien offertes que l'on se ressert en guise de démission,
A se partager sans se rassurer,
Sans se rassasier du mal que l'on se fait

Sans jamais être dénoncé
Du mal que l'on se fait
Sans jamais s'être donné, une chance
D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
Et le reste suivra...

Et le reste suivra,
Et le reste, et on s'en contentera,
Et on s'en contentera,
Et on s'en contentera...

On a tous les pieds agrippés au même sol, au même monde,
On s'est déjà suffisamment fait chier, à le noircir, le rendre sombre,
A le noircir le rendre sombre...

Je sais pas pour vous, mais cette chanson (et même tout l'album en fait) me fait diablement penser à V pour Vendetta...

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