Samedi 22 août 2009 à 19:27

Dans lequel on retouve Kepa, qui lui-même se retrouve. Dans lequel c'est un peu court, mais j'ai eu tellement de reproches quand à mes longueurs que maintenant, je le fais à la française. [Comprenne qui pourra]
Dans lequel il y a 2 l, 2 e, un q et un u.

Dans le paratexe duquel il y a une vanne absolument improbable.

Dans lequel il y a un poney qui se balade, et pas en fond sonore, non, il est dans le coin à gauche et heu, oui, oui, je vais me reposer, je prends mes médicaments et je suis gentil avec les demoiselles en blanc.


PS 1 : Kepa tu roxxes.
PS 2 : Kepa on t'aime.
PS 3 : Console trop chère.

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- Peut-être que tu es mort.


Un éclair a traversé le ciel et l'air est devenu lourd. Les effets de la bière de Soda se sont dissipés. J'avais envie de vomir, l'impression d'avoir été amené ici comme un pantin dans une scierie.

J'ai attrapé Soda par les épaules et l'ai plaqué sur un mur.


- Tu vas me dire tout de suite ce que je fais ici. Où est le monde réel ? Où sont les autres ? C'était quoi, les monstres ? Qu'est-ce qui s'est passé ? REPONDS !!


- Ecoute, soit tu me lâches, soit je m'arrange pour que tu me lâches.

Je l'ai secoué comme un distributeur bloqué.

- Ok.


Il m'a balancé son pied dans le ventre, l'autre dans le tibia, il a enchaîné avec une droite dans le plexus et un autre coup de pied dans le ventre.


J'ai complètement perdu de vue le concept de respiration pendant 30 secondes déguisées en 2 heures. Saloperie de putain de démon de merde...

Il s'est agenouillé devant moi et m'a expliqué le plus posément du monde :


- Tu es ici parce que ce que tu appelles "monde réel" est terminé. Les autres sont quelque part, dans des strates. Peut-être celle-là, peut-être une autre, j'en sais rien. Les monstres que tu as vu, ben c'étaient des monstres, comme tu l'as si justement dit. Et il s'est passé que tu n'as pas voulu me lâcher, alors j'ai été obligé de m'énerver.


Il se fout de ma gueule, et répond même pas à ma question... Je commençais sincèrement à haïr ce démon au caractère changeant et au calme impertubable.


Il a sorti une flasque dans sa poche. Encore de l'alcool ?

- T'inquiète pas, c'est pas de l'alcool. Et y'a rien de louche là-dedans. Je te conseille de boire.

J'ai mis un coup dans sa bouteille et je me suis levé.

- Hé ben, heureusement que je l'avais pas ouverte... Allez, arrête tes conneries maintenant. Viens avec moi.

- Pourquoi je te suivrais ? Tu m'as fait boire je sais pas quoi pour me droguer et m'amener ici. Qu'est-ce que tu veux faire de moi ?

- Hé, du calme. Je ne t'ai pas drogué. Je suis là pour t'aider. Je sais que les humains ont beaucoup de mal à faire confiance. C'est entre autres pour ça qu'on en est là, parce que la majeure partie des humains est incapable d'être heureux.


Je savais pas quoi répondre à ça. Il avait raison, mais c'était un sacré bordel... Et puis...


- L'épée qui tombe du ciel, elle venait d'où ?

- De toi. C'est un phénomène que je ne peux pas expliquer, mais je sais que cette épée vient de toi.

- Ah ouais ? Même si elle a disparu ?

- Justement. D'ailleurs ce serait pas mal qu'elle se ramène, on a de la visite.


Une musique acoustique a commencé à emplir l'atmosphère. D'abord 4 longs accords, qui se sont répétés, puis transformés en une rythmique lancinante et imparable, pas dénuée d'optimisme.

Comme pour répondre à Soda, des monstres se sont montrés progressivement autour de nous. Et comme pour lui donner encore plus raison, l'énorme sabre est retombé du ciel.

Soda a enlevé sa chemise déchirée et m'a retendu sa flasque.

- Bois ça, tu vas en avoir besoin.

- Hors de question.

- Ok. Bonne chance alors.

Sa peau commençait à briller et son aura l'irradiait de plus en plus. Il a plongé sur les monstres et les a traversé d'un seul coup. Toute une partie du groupe est tombée en même temps. Il a tourné sur lui-même une seule fois et le reste est tombé aussi.

- A ton tour ! me lança-t-il avec défi, comme si j'avais intérêt à me démerder mieux que lui.

Rapports de force...


J'ai fait goûter ma lame aux cinq bestioles qui sont venues me demander l'heure et j'ai rétamé celle qui venait par-derrière me taxer des clopes alors que je ne fume pas.

Je me suis frayé un chemin jusqu'à Soda, qui se battait comme un beau diable, si j'ose dire.
Les monstres ne cessaient pas de venir, toujours plus nombreux.

Ca semblait trop facile, j'en cassais 5 avec un seul coup, et je ne me fatiguais même pas.


- A partir de maintenant, c'est moi qui décide d'où on va ! T'as compris ? lançai-je entre deux groupes.

- Concentre-toi sur le combat, on en reparlera après !

J'ai pris quelques coups, pas trop douloureux mais suffisants pour m'énerver. A un moment ma lame s'est illuminée et j'ai perdu le contrôle. Je courais de monstre en monstre, trop rapide pour qu'ils puissent me toucher, tapant trop fort pour qu'ils puissent se relever.

Quand mon calme est revenu, il n'y avait que des cadavres brisés par terre. Mon sabre n'avait pas disparu.

J'ai regardé Soda avec défi.


- Alors, c'est qui le plus fort ?

- T'as une idée de l'absurdité de ta question ? Déjà, c'est moi le plus fort. Ensuite, pour me prouver le contraire, faudrait que tu m'affrontes.

- Plus tard.

- D'accord.


L'ambiance avait changé du tout au tout. Il ne parlait plus de pizzas ou de chemisiers, et il dégageait quelque chose de presque dangereux.


On a continué à avancer dans l'air lourd du soir qui tombait doucement sur la ville.





Lundi 24 août 2009 à 23:23

Dans lequel j'ai caché quelques choses.

Dans lequel l'humour de mon pompiste est à base de blagues bidons.

Dans lequel il y a TOI ! ainsi qu'un lémurien.

Dans lequel, dans lequel, dans lequeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel

Dans lequel le narrateur est méconnaissable.

Dans lequel on explore la contrad(d)iction féminine.

Dans lequel on voit les séquelles du passé comme le pont entre présent et futur.

Dans lequel j'ai bien envie d'aller me coucher après ça.

Dans lequel "mais putain, c'est quoi ce bordel ?"


Dans lequel...


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- Je t'offre une clope ?

- Merci.


On marchait dans la brume, tout seuls. Le campus me rappellait des souvenirs, qui devenaient de plus en plus amers à mesure qu'on avançait.

- Regarde. Y'a un tram.


J'ai regardé dans la direction que me montrait Sonia. Il semblait nous attendre.


- Tu crois que c'est par là ?

- Aucune idée, mais ce sera plus rapide que nos pieds, c'est certain.


La porte était ouverte et s'est fermée derrière nous. Le tram a démarré.



Sonia tremblait. Elle est allée s'asseoir et je l'ai suivie.



- C'est vide ici, hein ?

- Je crois bien, ouais. Pourquoi ?

- J'ai cru voir un groupe de gens, par là.

- Ca doit être le bédo...

- Ouais, sans doute.

- Tu sais où il va ? T'habites ici, il me semble.

- Yep. Il va au centre-ville. On trouvera peut-être quelqu'un là-bas.

- Hé ! regarde bien, là. Tu vois rien ?




J'ai regardé attentivement. Et effectivement, il y avait un groupe de gens qui semblait apparaître par intermittences. J'ai senti le feu faire un tour au fond de moi. Sonia tremblait de plus en plus.

Elle a posé son paquet de clopes sur le siège et m'a fait signe de la suivre. On s'est approchés du groupe. Leurs voix semblaient éthérées, lointaines.

Et flippées, aussi. Ils parlaient doucement, avec des trémolos dans la voix, comme s'ils avaient été choqués par quelque chose qu'ils avaient vu.



Inutile de se demander quoi.



Une forme a emergé derrière ces gens qui ressemblaient à des fantômes dans une boule floue.

Sonia a étouffé un cri et je me suis retourné sur un paquet de cigarettes.


- Fais gaffe ! Y'a quelque chose là !

- De quoi tu parles ?


J'ai ramassé le paquet de cigarettes et je me suis pris une droite qui m'a fait voler sur la moitié du tram. Sonia a crié mon nom très fort, et je l'ai à peine entendue.


Il est où ? C'est quoi ce truc d'ailleurs ?



Je commençais à brûler.


J'ai brassé l'air devant moi et entendu un grognement. Je l'avais trouvé. J'ai enchaîné quelques coups dans cette direction, puis des mains m'ont porté et lancé vers Sonia.

- Cours ! Je l'occupe pendant ce temps ! ai-je balancé entre deux souffles. Et toi, montre-toi, saloperie !

- Ce n'est pas pour toi que je suis ici, jeune homme.



C'était pas la voix du singe. C'était autre chose.

Il m'a poussé et s'est dirigé vers Sonia.


Il s'est rendu visible, c'était assez étrange. Comme s'il avait toujours été là mais qu'on ne le voyait que maintenant. Il mesurait deux mètres et demi et semblait taillé dans une roche noire. Il portait un pantalon qui avait l'air d'être pile à sa taille et ses bras étaient gros comme ma

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STOOOOOOOOP !!! Tout ce que tu veux mais pas ça ! Par pitié !

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Comme ma jambe, j'allais dire comme ma jambe. Calme-toi un peu...


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C'est pas ça, c'est juste que j'en ai marre des descriptions à deux balles approximatives et chiantes.
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Ah d'accord. Autant pour moi.


Quoiqu'il en soit, le géant de pierre s'est adressé à Sonia.


- C'est toi que je veux. Toi qui crois qu'un arbre peut cacher la forêt, alors qu'il en fait seulement partie. Toi qui crois que les mensonges ont valeur de vérité et que les illusions sont la matière de la réalité.


Il parlait avec une voix flippante. Classe mais flippante.


- Toi qui l'a fui pour te fuir, toi qui as si peur de ton reflet dans le miroir, toi qui vois le diable dans le regard des autres. TOI dont les mots te trahissent, même si tu refuses de te l'avouer. Toi qui vis cachée par peur de ton propre regard. Toi qui ne peut admettre les vérités que tu sais. Je suis là pour toi.


Pendant qu'il faisait son speech, je suis passé derrière lui tout doucement (des heures d'entraînement à Metal Gear Solid, ça aide) et je lui ai balancé mon bras enflammé.


Je sais pas pourquoi, mais je suis sûr qu'il savait que j'étais derrière lui. Il a encaissé le coup et à continué à parler. Face à lui, Sonia était morte de trouille, mais n'en laissait rien paraître. Ou alors le minimum.


J'ai essayé de le frapper de différentes façons, dont certaines assez spectaculaires, mais il ne bougeait toujours pas, et je commençais à sérieusement me faire mal aux mains et aux pieds.


- Calme-toi, toi.


Il m'a repoussé d'un revers de la main qui m'a déménagé les entrailles et je me suis effondré comme un cake aux cerises sur la banquette du tram.


J'ai entendu des voix floues au loin.



- Sonia, réponds-moi, maintenant.

- LAISSE-MOI TRANQUILLE !!




Le tram a tremblé. J'ai entendu un cri d'homme, et un rire de femme sangloté. J'ai senti qu'on prenait deux virages, entendu une voix de femme, vu le visage de Sonia pendant une demie-seconde qui s'est imprimée sur mes yeux, pensé à Solenne, et je me suis éteint dans le néant.










Lundi 31 août 2009 à 14:37

http://www.spirit-of-metal.com/les%20goupes/M/Mass%20Hysteria/De%20Cercle%20En%20Cercle/De%20Cercle%20En%20Cercle.jpg

Bonsoir tout le monde. La patate ?

Voilà, je viens vous faire part d'une idée toute bête qui me tourne autour depuis quelques temps : Et si on partait tous décrocher la lune pour la ramener sur Terre ?

Question très importante, pensez-y, je déconne pas.


Sinon, une autre question plus simple : Est-ce qu'une interview, ça vous dirait ?

Je m'explique : Pas mal de personnes, enfin quelques-unes, genre deux ou trois... peut-être moins, enfin bref, pas mal de personnes, quoi, me posent de temps en temps des questions par rapport à l'histoire de SIKO. Que ce soient des questions toutes simples, comme par exemple "comment écrit-on une fiction/une histoire/un livre ?", "comment organiser ses idées, les trier, les réaliser ?"; ou au contraire des questions très pointues comme "qu'est-ce que tu penses de la conjoncture économique actuelle vue au travers des mass media en général et de la presse occidentale en particulier ?"


Donc voilà, cette interview pourrait voir le jour si ça vous intéresse. Calmez-vous tout de suite, ça n'a rien à voir avec un problème d'ego de ma part (c'est vrai que ça pourrait faire un peu "le grand écrivain Orjan nous invite à lui poser nos humbles questions, etc etc... Non, il n'en est rien.), c'est juste dans un soucis de communiquer un peu avec vous qui me lisez et de répondre à des questions qui reviennent de temps en temps; je pense que ça peut être agréable et apporter quelque chose.


Donc voilà le principe : Je ne vais pas faire une interview tout seul, et surtout si personne ne me lit, donc voici un petit sondage rien que pour vous :




Pour celles et ceux qui ont des questions (n'importe lesquelles, je répondrai à toutes de la manière qu'elles méritent), posez-les en commentaire, ça me ferait super plaisir de savoir que des gens sont intéressés par ce que j'écris.





PS : Il y a un clin d'oeil à un animal de compagnie poilu dans ce sondage. Sauras-tu le dénicher ?


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