Mardi 5 février 2008 à 19:53

Il y a un chanson de U2 qui s'appelle "Where the streets have no name". J'aime pas U2, mais cette idée m'a énormément marqué. La musique m'a pas parue plus géniale que ça (à part le riff de batterie si je me souviens bien) mais l'idée de chercher le Nulle part pour enfin y être tranquille me botte bien.


Peut-être que la vie fonctionne comme une espèce de jeu en réseau. Peut-être que la personne qu'on est n'est qu'un personnage balargué dans le vaste monde réel et que notre vrai être est derrière un voile, comme dans l'envers du décor, et nous contrôle comme on contrôlerait Blague dans Ivalice. Une fois Blague passé à trépas, on apprend un peu mieux à jouer/vivre et on se recrée un personnage, mettons Bâche par exemple. En tirant des leçons de ses erreurs, on évite de faire les grosses bourdes qu'on a faites auparavant avec Blague et du coup, on est meilleur. Peut-être que c'est aussi comme ça que ça fonctionne quand on grandit. Peut-être que je me trompe complètement mais peut-être aussi que j'ai raison, et rien que pour ça peut-être que je veux y croire. Il paraît que le but de la vie c'est de kiffer.

Alors dans ce cas... peut-être que la vie n'est qu'un je. Je sais plus qui m'avait dit ça... Alzheimer, sans doute...

Samedi 9 février 2008 à 19:30

"Tu peux toujours mettre de la cohérence dans un système qui n'en a pas. Seulement tu raconteras que des conneries."
La métaphysique quantique selon Rémi UV.

"Fais ta connerie. Tu viendras dire tout ce que tu voudras après, mais fais ta connerie d'abord."
Ben, mono forever.

"Les choses sont telles qu'elles sont. Mais tu peux pas dire pourquoi elles sont comme ça. Car c'est impossible."
Le syllogisme selon Rémi, écran total Master.

"Le grand sommeil, c'est concrètement concret."
Dan, qui a pris trop cher pour cette phrase.

"Je comprends paas, j'avaaais un bon jeu et heuuu, ben non, il a sorti un brelan d'as avant moi... non enfin c'est pas possible quooii..."
Patrick Brouette, poussif.

"Docteur, est-ce que vous avez explication ?"
Fred, dont le père n'est pas mort.

"Dis-moi, quel âge tu as ?"
Jacques Martin, accusé à tort de pédophilie par un petit rapporteur.

"Crave, ça déchire."
Pierrot, qui s'est pas trompé.

"Tu m'énerves à jouer comme un taré dépressif, moitié Suicidal et moitié Tool. T'as jamais appris à jouer simplement ?"
Griz, old school.

"Non, j'ai jamais appris à jouer."
Dan, innocent.

"Je suis plus camembert."
Griz, qui n'écoute pas de la soupe.


Samedi 9 février 2008 à 22:17

Pfouah... Y'a des jours comme ça... Ca me prend, je vais raconter ma vie, ouais, comme dans, comme dans, comme dans un blog. Je suis pas d'humeur à faire des blagues, et pas en état de donner Explikation à Séverine. Je suis pas dans mon costume de lapin superstar, il ne reste de moi qu'un homme qui s'écrase à terre. Voilà ce qui arrive quand on veut faire de la poésie dans cet état. C'est nul, minable et risible, un peu comme les différents essais que j'ai faits pour Lenne & Paine. Pourtant dans ma tête, toute l'histoire était parfaitement claire, il me suffisait de m'allonger et de vider mon esprit pour entendre l'arpège délicieusement chaude et métallique de ma Lenne résonner dans mes oreilles. Et là, les mots venaient, si proches, si précis, si précieux, qu'ils me foutaient dans tous mes états. Et ma mère me croyait fou quand elle me voyait pleurer comme un possédé en grattant Lenne comme si ma vie en dépendait. Je me tordais dans tous les sens, dans une espèce de transe passionnée où j'avais l'impression de ne faire qu'un avec cette basse, comme si elle avait été faite pour moi, et moi pour elle. Comme si j'allais passer ma vie avec cette basse et aucune autre. Et effectivement, aucune ne me réchauffe le coeur comme elle.
Quand j'ai essayé de retrouver les mots que j'avais posés sur cet arpège, il ne m'est venu que du vide.
Quand j'étais môme, j'écrivais mes chansons dans mon lit, dans le noir même parfois.
Quand j'étais môme, j'étais un samourai.
Et je le suis resté.

- Samourai ?
- Non, môme. Mais c'est pareil...

Est-ce que, comme la Lenne de la chanson, je ne vaux plus rien sans mon innocence et mon inconscience ? Est-ce que, comme elle, je suis plus qu'une carcasse vide de toute émotion, de tout sentiment, de toute compassion ? Une chose est sûre, j'écris drôlement mal ce soir, et je donnerais ma raison pour une bière chez Kepa.
Il paraît qu'il y a des gens qui naissent avec le tragique en eux. Il s'appelait Franky Fiedler.

Il paraît que je pense trop à ce film, et que je crois qu'il contient toutes les réponses, voire même plus encore.

Je vais vous raconter l'histoire d'un homme dont la vie a été complètement détruite par les instruments de la peur. Cet homme s'appelle Frank.

Lenne est un instrument. Bien que parfois je me demande sincèrement si elle fait pas partie de ces instruments particuliers qui doivent avoir une âme ou quelque chose comme ça. Un instrument évoque la manipulation, d'ailleurs certaines ondes de basse pourraient avoir des effets similaires à l'effet Kouletchov au cinéma.

Il y a une infinité de sons différents. Mais j'ai la flemme de les compter.

Il y a une infinité de sens différents dans cet article.

Amis dérangés, amis schizophrènes, bonsoir.

Et bienvenue dans l'envers du décor, où cet attentat verbal n'est qu'un acte de légitime démence. Cessez de regarder votre nombril si c'est encore le cas, et commencez à vous intéresser aux autres, sortez de votre microcosme et éteignez la lumière en sortant.

J'ai si mal aux yeux...




Vendredi 15 février 2008 à 11:25

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Donnie Darko ne s'est pas fini comme vous le croyez...

Donnie, désespéré par la mort de Gretchen, est devenu cowboy  et a intégré les Village People.




Frank, quant à lui, s'est laissé pousser les cheveux et le seins, et s'est lui aussi consacré pleinement à la musique. Mais il est quand même vachement plus sexy comme ça.





Gretchen, qui, contrairement à ce que pourrait croire Donnie, n'est pas morte, a cependant légèrement pété un câble.
On l'a retrouvée prostrée devant un drôle de DVD où elle essayait de faire comme son copain...



Et ça a donné...



CA !! Elle touche plus à la rançon qu'à la gloire, finalement. This is what happens when girls goes wild !

En ce qui concerne ce bon vieux Jim Cunningham... Il continue dans le gras...



Mais n'oublie pas d'où il vient, et reste dans le crade :




Samantha Darko est devenue fan de Deftones, plus précisément de l'album Around the Fur :




Elle est d'ailleurs restée très copine avec la prof de littérature de son frère, avec laquelle elle s'entend très bien musicalement :





Héhéhé ! A la prochaine les petits internautes !
E laché dé com !
(Je le fais bien, hein ?)

Dimanche 17 février 2008 à 15:24

Je déteste le dimanche. Si je devais un jour écrire un roman, je le commencerai sans doute pas comme ça, mais ça ne changera rien au fait que je ne supporte pas ce jour où je passe la plupart de mon temps sur un manche orné de quatre magnifiques cordes, c'était pour le jeu de mots bien évidemment.

J'aime les jours de pluie, quand on ne se juge plus et qu'on se comprend enfin.

J'aime quand les filles téléphonent aux garçons. Ça change.

Je déteste Noël et la Saint Valentin. C'est immuable, je supporte pas les gens qui puent la fraise et le bonheur.

Je déteste le titre que j'ai mis à cet article, je sais qu'il veut dire quelque chose mais j'aurais préféré que rien n'ait de sens.

J'aime beaucoup l'article que j'ai mis en-dessous de celui-là.

Je déteste faire des articles comme ça, en j'aime/ j'aime pas. Ça fait puéril et ça me ressemble pas. Ça me rappelle aussi que j'ai fait une putain de variance de 7 Words et qu'il faudrait que je pense à la mettre par ici. J'ai cru apprendre la mort d'un pote hier, aujourd'hui j'ai appris que ce type était toujours vivant, et j'arrive pas à m'en émouvoir. Je vais finir par justifier un deuxième sens à mon nom, tiens... Mais Michael Moore a failli me voler ce nom, heureusement que j'ai pu e traîner par la casquette en justice et ainsi gagner le procès, que qui m'a permis de soudoyer les messieurs-dames de Cowblog afin de les persuader de m'élire blog du mois ! D'ailleurs, quand je regarde les blogs du mois, j'ai peur. Quand j'allume la télé, j'ai peur. Surtout quand je tombe chez Druker ou les variétoches de base dont on nous abreuve et masturbe l'esprit depuis bientôt dix ans.
Tous élevés à la peur... Effrayés par ta soeur.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Freaks, amis schizophrènes bonsoir.

Laissez-moi me déguiser en prof de philo stylé façon Baydard Pancakes. Ne cherchez pas, ces noms n'ont aucun sens. Si vous voulez leur donner du sens, ne vous privez pas, ils sont là pour ça. Par convention on acceptera que les Baydard Pancakes sont des pancakes. Si vous voulez qu'elles aient une quelconque faculté
d'agrandir votre pénis pour qu'il atteigne la taille de celui de mon cousin Orjan, libre à vous.
Laissez-moi me déguiser en prof de philo stylé façon Baydard Pancakes, donc, et laissez-moi vous raconter une histoire, de celles qui se racontent au coin du feu.

Il est écrit que celui qui part pour 2046 n'a plus rien à perdre. Il est dit que celui qui part pour 2046 ne sait pas où il va. Si tu pars pour 2046, tu abandonnes tout, à l'exception de tes souvenirs. C'est pour cela que tu y vas. Pour oublier ton passé en fuyant vers le futur. Mais tu te sais fuir en pure perte. Comme c'est la seule chose que tu sais faire, tu le fais, sans penser plus que ça aux conséquences éventuelles. Enfermé dans une chambre d'hôtel, les heures passent. Le train pour 2046 quitte la 312 dans une phrase qui n'a qu'un sens plutôt hérétique.
Quand j'ai pris le train pour 2046, je ne me rappelle pas d'avoir voyagé si loin. Je me rappelle simplement d'un détail.
Quand je suis arrivé, il y avait des arbres. D'énormes arbres centenaires. Il n'y avait qu'eux, moi et personne d'autre. J'avais le sentiment d'avoir fait ce voyage pour rien. Alors j'ai laissé tomber mes bagages, et Burden avec, et je me suis approché des arbres pour leur raconter mon histoire. Je suis à peu près sûr que tu as fait pareil, ou que tu seras amené à le faire. Cherche pas, c'est à toi que je parle. Qui que tu sois à lire ces lignes, un jour ou l'autre tu seras amené à voyager jusqu'en 2046. Et quand tu seras de retour du passé, peut-être que quelque chose aura changé.
C'est dans cet espoir là que je suis allé à 2046 et que j'ai raconté mon histoire à un arbre. C'est aussi pour ça que je l'ai brûlé, et avec lui se sont éteints mes remords. J'ai repris Burden sur mon épaule, j'ai mis Lenne sur mon dos, et j'ai recommencé à marcher.

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