Dimanche 9 décembre 2007 à 18:07

Ca fait très longtemps que j'ai pas fait de polaroïds... Alors je m'en vais en faire un sur place. Ca va faire une semaine que je suis dessus, à changer d'humeur comme de chemise, à justifier une connerie sur quatre (c'est pas rien, croyez moi...), à brûler des arbres en deux parties, à découvrir des parties de moi-même que je croyais définitivement perdues, à revoir et repenser encore aux mêmes choses, et surtout, surtout, à oublier Retenue et Dignité, que j'avais revendues de peur de rentrer dans leurs cases. Et voilà le résultat, maintenant j'ai peur.

Peur de redevenir celui que j'étais encore y'a pas si longtemps, peur de revivre tous ces trucs atroces et en même temps si éphémères, peur de perdre mon identité, mes amis, et celle qui m'a donné envie de repartir avec quatre cordes à mon arc.

Peur de jamais arriver à plastiquer le Showbiz et plomber la Jetset, peur de perdre le rêve d'un type sympa que j'ai oublié d'être, peur du regard des autres. La société à été crée par accident, rendons lui grâce tous les jours, aimons notre prochain tous les dimanches matin. Présenter des excuses. A tellement de gens que j'en ai mal au crâne...

Vaut mieux commencer par celui que je connaîtrai sans doute jamais, et d'ailleurs vous non plus, à moins qu'il le décide, le sieur Arkino, que je croyais naïvement comprendre, pour la simple et bonne raison qu'il fonctionnait comme Mr F., et qui m'a prouvé que j'avais amplement tort et que j'étais trop orgueilleux pour l'admettre. Mes excuses les plus sincères, Sylvain, en espérant qu'un jour je te gratifie d'une pornographie, ça m'enlèverait une épine de la tête .

Vaut mieux continuer par une demoiselle qui reste Zen et qui a bien raison, d'autant que c'est pas facile... Note pour plus tard : Enterrer deux vidéos de YouTube... Et exhumer mes souvenirs de Final Fantasy ainsi que Décence et Clairvoyance, et en profiter pour mettre un coup de manche dans la gueule de Cynisme et Discorde...

Ce serait cool de finir par Séverine, tu l'auras ton explication, tu sauras tout sur les araignées !

Apologizes to everyone. I'm gonna burn another tear, man !

Samedi 19 janvier 2008 à 17:32

...Alors on pourrait tout régler en un seul coup de téléphone. Je sais pas pour vous, mais je me suis toujours demandé ce qu'il se passerait si un beau jour les filles téléphonaient aux mecs après leur rupture, dans l'idée de ressouder leur couple après une inspiration suivant une expiration. Ou une expiation, c'est selon.

Le problème, c'est que parfois, ces demoiselles, à qui, il faut bien le dire, on doit pas mal de choses (au moins la vie, parfois la mort, je pense que c'est pas rien.) se mettent en tête qu'elles ne font JAMAIS aucune erreur, et que, de par leur perfection présupposée et cultivée, on leur doit tout, et c'est bien normal. Outre le fait de se placer en victime et de refuser d'assumer leurs conneries, ce genre de filles prend un malin plaisir à manipuler les gens afin de faire face à un trauma inconscient justifiant en un sens tous leurs actes.
Evidemment, elles font tout ça de façon inconsciente, donc sont incapables d'en tirer les leçons.

J'ai toujours cru que ce genre de filles n'existait que dans les romans psychologiques et les films Mindfuck.
Il en est tout autre, et c'est purement insupportable.

Je veux pas me poser en héros-sauveur, si vous en cherchez un, courez vous acheter "Oui mais..." de Yves Lavandier, il y a au moins moitié autant de réponses que dans un film bleu avec un lapin bizarre, tourné par Richard Kelly en 1996 alors qu'il se croyait en 1988. Les voyages dans le temps, ça creuse. Et Donald est bien plus qu'un super-héros. Disons un croisement entre Hercule, Ulysse et Oedipe. (Oui, je sais, à trois c'est malsain.)

Tout ce que je dis là ne s'applique qu'à un nombre très restreint (ça, c'est moi qui rêve) de jeunes filles, et ça change avec le temps (ça, c'est moi qui l'espère). Mais revenons à nos moutons égarés par un Sacha Distel en rut qui n'en aurait plus rien à foutre de composer des chansons minables pour le générique d'un dessin animé dans lequel son homonyme se lie d'amitié avec des créatures étranges, le tout dans un monde SD bucolique à souhait. SD, comme Sacha Distel ou Suicide Diatrib.

 

Mais bon, je veux pas raconter ma vie ici (il y a les blogs pour ça, comprenne qui voudra.) La chanson suivante est une variance de WGTB des Deftones, sur leur album éponyme. J'ai pris la liberté d'adapter les paroles en espérant que Mr Moreno ne m'en voudra pas. Je trouve aussi que ma version est moins désabusée que la version originale, moins pessimiste aussi. Cela dit en passant, WGTB est une vraie tuerie, rien que pour ça, vous devriez déjà être en train d'écouter le chanson via Last FM ou Radio Blog, et pourquoi pas aller regarder les vrais lyrics, qui sont bien plus inspirés que les miens.

 



Variance de When Girls Telephone Boys.

 

 

"It's good to talk to you...It's hella sensitive..."

Always the same old taste just new injury
Well I'll break your heart if you like that
Yeah you'd like that we can ride on a blackhorse
A great new wave Hesperian deathhorse
I can call you when I get back

And when I get back I will cry
But don't tell me I don't understand
In case we're gonna meet someday
Something's wrong with you
And I hope we're gonna meet someday

You're always calling to me when you were sad
And you were sad everytime you slashed my heart
And his compact's carving deeper in your lap
I would come to you but now I can't
Guess I'll come to you when you'll get back

And when you'll get back I will cry
Love me and just understand
In case we're gonna meet someday
There are some things wrong with you
And I hope we're gonna meet someday

 

I hope we're gonna meet someday

 

And I hope we're gonna meet again

 

 

Something's wrong with you…

 

And I hope we're gonna meet someday

 

Yeah I hope we're gonna meet someday

 

But I know we're gonna meet someday

 



Just when you'll come back to me
In case we're gonna meet someday
Something's wrong with you...and I know we're gonna meet someday
And I know we're gonna meet someday

 

Cause I know you'll come to me again

 

Yeah I know you'll come to me again

 

And I know we're gonna meet someday

 

Yeah I know we're gonna meet someday

 

Yeah I know we're gonna meet someday

 

And I know we're gonna meet someday

 

Yeah I know we're gonna meet someday…



 

 

A la prochaine, bande de brigands !

 

Si tant est qu'il y ait quelqu'un qui passe par ici, je vois jamais de commentaires, donc je sais pas ce que les gens pensent de moi. Enfin de ma prose.

 

Peut être que je devrais arrêter de sortir ma verve ?

 

Noon, elle est bien dehors... Et elle me servira aussi à expliquer à Sever In pourquoi les araignées ont huit pattes et pas six ni trois. En attendant, je (me) retourne dans ma chambre en espérant toujours la même chose.

 

 

 

Mardi 29 janvier 2008 à 19:12

Voilà, je me l'étais promis depuis longtemps, maintenant je l'ai fait. Le festival de la BD d'Angoulême, grâce à Romain qui a bien voulu nous emmener et nous supporter, TommyTom, Kepa et moi. Mention spéciale au biscuit magique du docteur Tank qui te vide en dix secondes. Mention spéciale également à Romain, Kepa et Tommy pour leur talent, ainsi qu'à la demoiselle qui dédicace les dessins des autres, elle se reconnaîtra si elle passe par là.

Au cas où ça pourrait doper mes visites, j'ai laissé l'adresse du blog à côté d'un dessin de Frank fait sur une fresque commune et libre. Je sais pas pourquoi je le dessinne obstinément et systématiquement partout depuis le début de l'année, mais je DEVAIS le mettre ici.

Mention spéciale également au père de Romain, qui nous a conduits et supportés tout au long de la journée.


"The Chauffer" (Variance)


Out all around us, the guys are moving

All looking for a new place to drive

You sit beside me, find back your loving

Sweating tears glisten, freshing your mouth


The sun slips down bedding heavy behind
The front of your dress all shadowy lined
Then you'll know we'll be back in time
With your beating heart

Sing Blue Silver

Way down the line again, leaving for another day

The words I said graved in your disturbed mind

Sink through the ocean that you've created

Forgetting my love and my desire


The sun slips down bedding heavy behind
The front of your dress all shadowy lined
Then you'll know we'll be back in time
With your beating heart

Sing Blue Silver

Watching pretenders, I feel you smiling
What black pain lies so deep in your heart ?

To tear out from your eyes and show you my loving

But I only make us watch we are unsmart

 

The sun slips down bedding heavy behind
The front of your dress all shadowy lined
Then you'll know we'll be back in time
With your beating heart

Sing Blue Silver


Encore une variance de Deftones, décidément, j'les aime, ceux-là... Et Death' va encore me tomber dessus.



Jeudi 12 mars 2009 à 20:07

ATTENTION :

Ceci est la preuve irréfutable que je suis plus fatigué que jamais.

Le texte qui va suivre est à chier partout, je vous conseille donc de le lire en mangeant des bananes.






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Ce matin, alors que j'étais tranquillement installé dans mon bureau de Papa-Dieu (Bah ouais, quand tu écris une histoire, c'est un peu comme si les personnages étaient tes enfants, et en même temps tu décides de tellement de choses -pour pas dire de tout- que c'est un peu le même rôle que celui que joue Dieu, s'il existe.)


Bref, je disais donc que j'étais tranquillement en train de contrôler le monde, buvant tranquillement un café, écoutant LMDMF et regardant la télé d'un oeil distrait (et de l'autre encore un peu endormi), le tout en réfléchissant à un plan pour SIKO ainsi qu'à un moyen de faire tout ce que j'ai à faire.


Oui, je sais oui, c'est pratique d'être multizophrène, ouais. Mais c'est fatigant un cerveau sans bouton off.


Au bout de mon quinzième café, de mon centième post-it sur le front (bah ouais, c'est plus facile pour faire de la place dans son cerveau)
et après avoir écouté l'intégrale d'LMDMF un nombre incalculable de fois (et suffisant pour apprendre les quelque 800 épisodes, si ma mémoire est bonne), l'idée m'a traversé que j'avais encore oublié quelque chose.



C'est à ce moment-là que j'ai entendu du bruit dans le couloir.


Un truc du genre "PAS CONTENTS, PAS CONTENTS, PAS CONTENTS, PAS CONTENTS"


La porte s'est ouverte sur une Solenne hors d'elle, un Dan brûlant de colère, un Seb avec une tête de tueur psychopathe qui a tourné avec Romero, une Sonia armée d'un lance-missiles Toys 'r' us et un Kepa qui me menaçait de son (très) gros sabre, à côté d'un Soda plus démoniaque que jamais, brandissant les nouvelles planches des "Pirates du String"*


Et merde. Qu'est-ce qui m'a pris de leur donner des superpouvoirs ? Encore heureux qu'ils manifestent maintenant, parce que vu la suite que je leur avais concoctée, ils m'auraient encore plus moulu la gueule.


Ils ont tous hurlé en même temps un bordel incompréhensible qui ressemblait plus ou moins à "ESPECE DE SALAUD CAPITALISTE PARTOUSEUR DE DROITE AMBIDEXTRE ET ANTIPHOTOGENIQUE, T'AS MÊME PAS SOUHAITE A TES LECTEURS UN JOYEUX NOËL ET UNE BONNE ANNEE !! ON EN A ENFERME DANS LE NOIR PENDANT TROIS SEMAINES AVEC DU PATRICK SEBASTIEN EN BOUCLE POUR MOINS QUE CA !!!!"


Ca va vous paraître con, mais ça m'a paru plutôt basique comme revendications.



- Heu, ouais, bon, d'accord, j'avoue... J'avais pas envie. Vous savez, les enfants, parfois Noël n'est pas toujours synonyme de fêtes et d'allégresse, et le nouvel an ne rime pas toujours avec pizzas, bière, whisky, vodka, Litte Big Planet, randonnées dans la rue, bouchage des toilettes et monopolisation de la salle de bains...
En effet, comme le disent les moldaves, " Kikënsh bohër chäkfoa, Kikënsh bohër Näfroid."



- Je crois qu'on peut pas être plus clairs, là.



Kepa se fout de ma gueule, pour pas changer, mais je vois que les autres ont compris. Les premières larmes d'émotions montent aux yeux de mes enfants chéris.



- Et puis de toute façon, tout ce rouge dans les rues, ça vous rend pas malades ?

- Papa, t'es fatigué. Viens, on t'emmène chez le doc. Tu travailles trop.

- NAN ! Et puis j'travaille pas assez d'abord.

- Régression infantile, les yeux en forme de boules de bowling - tiens, ça me rappelle un film - et en plus il est fébrile et tout blanc. Au bloc !



Kepa, salaud, j'aurai ta peau, et j'en ferai un pot au dessus du lavabo. Wowo.




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On est donc allés chez un monsieur blond qui joue sur une Yamaha travestie déguisée en Fender.



Putain, c'est vrai que j'suis fatigué, moi...


Il nous a ouvert avec une capote sur la tête.


- Bonjour !


Ma petite famille a halluciné ma femme.


- Nan, c'est rien, les enfants, faites pas attention.

- Entrez, entrez, mettez-vous à l'aise ! Faites comme chez moi ! Vous voulez boire quelque chose ?




Et c'est ainsi qu'on s'est retrouvés avec des demis de la taille d'une colonne grecque.
Y'a pas à dire, à Tours ils sont accueillants.



Une fois qu'on était bien tous bourrés et que j'arrivais encore moins à faire des phrases logiques et grammaticalement correctes qu'au début de cet article, le docteur m'a pris à part dans sa salle d'examen.




- Orjan, mon ami et patient, je vois bien ce que tu as.


(La vache, quand il est bourré, il parle bizarrement.)


- Chaussette ?


(Et moi dans les même conditions je suis pire qu'une momie)



- Tu fais trop de ménage. Dans notre jargon médical on appelle ça le surmenage.


- Chapitre 18... et puis la suite aussi... Baaababababababaaaaaaah.... Révélations, Tool, bilboquet.


- Orjan, j'ai un truc pour toi.


- FEEEEEEESSEEEEEEEES !!!



Il m'a foutu une grande baffe qui m'a calmé et calé dans le mur comme dans Dragon Ball Z.
Quelle comparaison de merde...



- Faut que je mette en ligne les dessins des persos en plus ! Et je dois finir d'enregistrer Lenne & Paine... Et y'a le film aussi, et puis le making of, et...


- Ta gueuleeeee !!


- Docteur... ? Soyez pas méchant avec moooooooiii...


J'ai fondu en larmes comme un môme de quatre ans.


- Mais non, mais non... Calme-toi. Il est où l'viking, hein ?


- AAAHH Y'a un viking chez toi et tu m'l'avais même pas diiiittt !!!


- Mais non, andouille, c'est toi le viking.


- Ah.. ah bon ?


- Bah ouais, quand on s'appelle Orjan Oredo on est pas franco-français hein.


- Vous dites pas ça juste pour me faire plaisir ?


- Mais non. C'est pas grave, faut juste que tu laisses reposer le mélange en attendant que ça réagisse et après ça repatrira comme avant et tu nous pondras tes chapitres par milliers.  Prends ça avec de l'eau.


- Beuhcayquoi ?


- UN TAAAAAAG !!!




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Docteur, c'est un grand honneur que vous me faites aujourd'hui.
Un de ces honneurs qui permettent de faire des trucs un peu inhabituels.




D'ailleurs, je viens de me faire surprendre en pleine écriture par l'irruption d'une chanson bizarre venue de je ne sais où. Desfois je me dis qu'il y a des choses inexplicables dans la vie, des trucs tellement puissants que même s'il y avait explikation, ce serait indécent de le révéler, ça casserait un tout petit morceau de la magie, et ce serait déjà trop. Et quand l'explikation nous tombe dessus, c'est généralement assez tard pour sublimer ces intenses moments d'éternité. Et quand l'explikation se termine, les seuls mots qui s'imposent sont simples...


La vie est belle.



C'est un peu comme ça que je me sens aujourd'hui.

Pour répondre à votre tag, je vais me permettre d'inverser les rôles, pour une fois. Et je vais vous donner Explikation.

Car en effet, Chase, mon cher ami à l'esprit marqué par le rock dans tous ses états, il est évident que la musique est d'une importance primordiale dans la vie de n'importe quelle personne dotée d'un minimum de sensibilité.

Et c'est d'autant plus vrai quand on parle de rock, cette musique plus forte que tout, jamais franchement définie, et en perpétuelle évolution, un peu comme notre univers.




J'ai des amis (si, si, j'te jure, j'en ai) qui disent que je fais jamais rien comme les autres. Pour ne pas les faire mentir, je vais répondre à chaque question par une chanson "qui existe" et par une chanson "à venir", c'est-à-dire une compo pas encore enregistrée. Parfois il y aura en aura plusieurs aussi.



Comment vous sentez-vous ?


Tool - The Patient
  / Crave - Freaks are back in town


Comment les autres vous voient ?


Ils disent que je me la raconte et que je prends toujours la même chambre à l'hôtel.

 
Quelle est l'histoire de votre vie ?


Mais c'est une psychanalyse en trois volumes que tu me demandes, là ?  Non je reciterai pas AqME, deux fois ça suffit. Bon, allez, on va être gentil : Tool - Lateralus et puis Crave - Loop.          



Quelle chanson pour votre enterrement ?


Pink Floyd - Echoes  et  Led Zeppelin - Stairway to Heaven. Et puis hors de question de mourir sans avoir écouté ça une dernière fois.



Comment allez-vous de l'avant dans la vie ?



The Beatles - Let it be / Silmarils - Les fils du vent / Crave - Forever and a Day




Comment être encore plus heureux ?



The Turtles - Happy Together /Tool - You Lied / Crave - Soulmates




Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée ?



NIN / The Fragile /  / Tool - Schism / Crave - Freaks are back in town




Pour décrire ce qui vous ravit :


Cloud Cult - 2x2x2  / Crave - The Truth



Votre boulot, pour vous, c'est :



Crave - Let's rock



Pour vous, l'amour c'est :



Mass Hysteria - La démesure

Mais parfois c'est aussi Watcha - Méchant Flou




La sexualité doit être :



AqME - Triskaïdékaphobie.

Je sais, je les ai trop cités, mais je vois pas d'autre morceau de celui-là. Je suis bien d'accord avec le doc.




Blogger, ça représente quoi ?



   
Lofofora - Les choses qui nous dérangent / Ghinzu - Do you read me ? / Crave - L'envers du décor.





J'ai mis beaucoup de temps pour vous sortir cet article, mais si ça vous pose un problème, allez vous faire foutre (Il faut bien que j'assume mon rôle de déchet humain). Il s'est passé beaucoup de choses, et c'est rien à côté de ce qui se profile à l'horizon. Si j'attrape le scénariste, je lui pique son putain de scénario.

Roh et puis j'm'en fous, tout est lié d'abord.

De nombreux trucs sont aussi à venir pour SIKO, notamment l'arrivée de nouveaux personnages, de révélations, de contradictions qui se téléscopent, de nouvelles épreuves et de nouveaux jeux de mots de mes fesses.
 
_______________________________________________________________________________________________________

* Authentique !

Vendredi 13 mars 2009 à 22:50





Bon. J'ai un truc à vous dire.



Romain, illustre dessinateur des innénnarrables Pirates du String, et, accessoiremment, celui qui m'a - plus ou moins - servi de source d'inspiration pour le personnage de Soda, est actuellement à l'hosto.



Il faut savoir que le Romano est peu instructif. Quand vous l'appellez pour une soirée, une virée nocturne, un kebab, une sortie quelconque, un ciné, une descente dans les bars ou quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à une activité que les êtres humains normalement sociabilisés font, vous pouvez être sûr qu'il vous sortira la pire des excuses de merde.



Exemples :


- Hey, Romano, tu viens boire un coup ?


- J'peux pas, je garde mes frères.


- Hey, Romano, t'es chaud pour un kebab ?


- Rooh nooon.


- Hey Romano, on va se faire un ciné, tu viens avec nous ?


- Non, faut que j'aille regarder un documentaire sur les truites.


- Tu me prends pour un con là ?


- Mais non, aaah, j'passe sous un tunnel...


- Hey, Romain, y'a Elsa qui fait une gigateuf ce soir, tu viens ?


- J'peux pas je fête l'anniversaire de ma soeur.


- Mais t'as pas de soeur.


- Ah, ben de ma grand mère alors.


- Hey, Romain, y'a un concert gratuit de Tool dans le parc derrière chez toi, tu viens ?


- Faut que j'aille épiler mon chihuahua.


- Mais t'as pas de chien, mec.




Bon, j'exagère un peu, bien sûr, mais c'est quasiment toujours comme ça. Là, en l'occurence, c'était la veille d'un tournage. Vous imaginez bien notre indignation quand on a entendu dire qu'il était malade.


Il faut savoir que le Romano des bois est d'une constitution physique assez hallucinante, qui lui permet de se balader en chemise par - 8 °C sans tousser ni rien. Donc s'il a la crève, il peut quand même se bouger le cul, merde !


Mais là, non. C'était pas ça.



On a appris le lendemain que c'était un truc sérieux.


Bon, il a une grippe, une gastro, un truc dans le genre. Il va rester cloué au lit pendant une semaine et après tout rentrera dans l'ordre.


Deux jours après le tournage, Kepa m'appelle et m'annonce le verdict : Leucémie infantile.


Merde.


[Oui, je n'avais pas fini l'article et je l'ai mis en ligne sans faire gaffe. L'impact de l'art éphémère incomplet ?]



Je vais pas vous étaler les statistiques de cette maladie, mais la jeunesse de Romano et sa constitution spartiate jouent clairement en sa faveur, puisqu'à part les jours de chimio, il pète le feu et se laisse pas démonter.


De notre côté, on se la joue hotline / soutien moral grâce à Skype qui nous permet de discuter à plusieurs et de dire de la merde pendant des heures, et accessoirement de prendre de ses nouvelles (bonnet des infirmières, qualité des massages de la kiné, etc).



La peur a laissé la place à l'espoir, et c'est tout ce qui compte maintenant. Remets-toi bien espèce de taliban.








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