Dans lequel j'ai caché quelques choses.
Dans lequel l'humour de mon pompiste est à base de blagues bidons.
Dans lequel il y a TOI ! ainsi qu'un lémurien.
Dans lequel, dans lequel, dans lequeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel
Dans lequel le narrateur est méconnaissable.
Dans lequel on explore la contrad(d)iction féminine.
Dans lequel on voit les séquelles du passé comme le pont entre présent et futur.
Dans lequel j'ai bien envie d'aller me coucher après ça.
Dans lequel "mais putain, c'est quoi ce bordel ?"
Dans lequel...
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- Je t'offre une clope ?
- Merci.
On marchait dans la brume, tout seuls. Le campus me rappellait des souvenirs, qui devenaient de plus en plus amers à mesure qu'on avançait.
- Regarde. Y'a un tram.
J'ai regardé dans la direction que me montrait Sonia. Il semblait nous attendre.
- Tu crois que c'est par là ?
- Aucune idée, mais ce sera plus rapide que nos pieds, c'est certain.
La porte était ouverte et s'est fermée derrière nous. Le tram a démarré.
Sonia tremblait. Elle est allée s'asseoir et je l'ai suivie.
- C'est vide ici, hein ?
- Je crois bien, ouais. Pourquoi ?
- J'ai cru voir un groupe de gens, par là .
- Ca doit être le bédo...
- Ouais, sans doute.
- Tu sais où il va ? T'habites ici, il me semble.
- Yep. Il va au centre-ville. On trouvera peut-être quelqu'un là -bas.
- Hé ! regarde bien, là . Tu vois rien ?
J'ai regardé attentivement. Et effectivement, il y avait un groupe de gens qui semblait apparaître par intermittences. J'ai senti le feu faire un tour au fond de moi. Sonia tremblait de plus en plus.
Elle a posé son paquet de clopes sur le siège et m'a fait signe de la suivre. On s'est approchés du groupe. Leurs voix semblaient éthérées, lointaines.
Et flippées, aussi. Ils parlaient doucement, avec des trémolos dans la voix, comme s'ils avaient été choqués par quelque chose qu'ils avaient vu.
Inutile de se demander quoi.
Une forme a emergé derrière ces gens qui ressemblaient à des fantômes dans une boule floue.
Sonia a étouffé un cri et je me suis retourné sur un paquet de cigarettes.
- Fais gaffe ! Y'a quelque chose là !
- De quoi tu parles ?
J'ai ramassé le paquet de cigarettes et je me suis pris une droite qui m'a fait voler sur la moitié du tram. Sonia a crié mon nom très fort, et je l'ai à peine entendue.
Il est où ? C'est quoi ce truc d'ailleurs ?
Je commençais à brûler.
J'ai brassé l'air devant moi et entendu un grognement. Je l'avais trouvé. J'ai enchaîné quelques coups dans cette direction, puis des mains m'ont porté et lancé vers Sonia.
- Cours ! Je l'occupe pendant ce temps ! ai-je balancé entre deux souffles. Et toi, montre-toi, saloperie !
- Ce n'est pas pour toi que je suis ici, jeune homme.
C'était pas la voix du singe. C'était autre chose.
Il m'a poussé et s'est dirigé vers Sonia.
Il s'est rendu visible, c'était assez étrange. Comme s'il avait toujours été là mais qu'on ne le voyait que maintenant. Il mesurait deux mètres et demi et semblait taillé dans une roche noire. Il portait un pantalon qui avait l'air d'être pile à sa taille et ses bras étaient gros comme ma
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STOOOOOOOOP !!! Tout ce que tu veux mais pas ça ! Par pitié !
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Comme ma jambe, j'allais dire comme ma jambe. Calme-toi un peu...
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C'est pas ça, c'est juste que j'en ai marre des descriptions à deux balles approximatives et chiantes.
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Ah d'accord. Autant pour moi.
Quoiqu'il en soit, le géant de pierre s'est adressé à Sonia.
- C'est toi que je veux. Toi qui crois qu'un arbre peut cacher la forêt, alors qu'il en fait seulement partie. Toi qui crois que les mensonges ont valeur de vérité et que les illusions sont la matière de la réalité.
Il parlait avec une voix flippante. Classe mais flippante.
- Toi qui l'a fui pour te fuir, toi qui as si peur de ton reflet dans le miroir, toi qui vois le diable dans le regard des autres. TOI dont les mots te trahissent, même si tu refuses de te l'avouer. Toi qui vis cachée par peur de ton propre regard. Toi qui ne peut admettre les vérités que tu sais. Je suis là pour toi.
Pendant qu'il faisait son speech, je suis passé derrière lui tout doucement (des heures d'entraînement à Metal Gear Solid, ça aide) et je lui ai balancé mon bras enflammé.
Je sais pas pourquoi, mais je suis sûr qu'il savait que j'étais derrière lui. Il a encaissé le coup et à continué à parler. Face à lui, Sonia était morte de trouille, mais n'en laissait rien paraître. Ou alors le minimum.
J'ai essayé de le frapper de différentes façons, dont certaines assez spectaculaires, mais il ne bougeait toujours pas, et je commençais à sérieusement me faire mal aux mains et aux pieds.
- Calme-toi, toi.
Il m'a repoussé d'un revers de la main qui m'a déménagé les entrailles et je me suis effondré comme un cake aux cerises sur la banquette du tram.
J'ai entendu des voix floues au loin.
- Sonia, réponds-moi, maintenant.
- LAISSE-MOIÂ TRANQUILLE !!
Le tram a tremblé. J'ai entendu un cri d'homme, et un rire de femme sangloté. J'ai senti qu'on prenait deux virages, entendu une voix de femme, vu le visage de Sonia pendant une demie-seconde qui s'est imprimée sur mes yeux, pensé à Solenne, et je me suis éteint dans le néant.
Lundi 24 août 2009 à 23:23
Lundi 31 août 2009 à 14:37
Bonsoir tout le monde. La patate ?
Voilà , je viens vous faire part d'une idée toute bête qui me tourne autour depuis quelques temps : Et si on partait tous décrocher la lune pour la ramener sur Terre ?
Question très importante, pensez-y, je déconne pas.
Sinon, une autre question plus simple : Est-ce qu'une interview, ça vous dirait ?
Je m'explique : Pas mal de personnes, enfin quelques-unes, genre deux ou trois... peut-être moins, enfin bref, pas mal de personnes, quoi, me posent de temps en temps des questions par rapport à l'histoire de SIKO. Que ce soient des questions toutes simples, comme par exemple "comment écrit-on une fiction/une histoire/un livre ?", "comment organiser ses idées, les trier, les réaliser ?"; ou au contraire des questions très pointues comme "qu'est-ce que tu penses de la conjoncture économique actuelle vue au travers des mass media en général et de la presse occidentale en particulier ?"
Donc voilà , cette interview pourrait voir le jour si ça vous intéresse. Calmez-vous tout de suite, ça n'a rien à voir avec un problème d'ego de ma part (c'est vrai que ça pourrait faire un peu "le grand écrivain Orjan nous invite à lui poser nos humbles questions, etc etc... Non, il n'en est rien.), c'est juste dans un soucis de communiquer un peu avec vous qui me lisez et de répondre à des questions qui reviennent de temps en temps; je pense que ça peut être agréable et apporter quelque chose.
Donc voilà le principe : Je ne vais pas faire une interview tout seul, et surtout si personne ne me lit, donc voici un petit sondage rien que pour vous :
Pour celles et ceux qui ont des questions (n'importe lesquelles, je répondrai à toutes de la manière qu'elles méritent), posez-les en commentaire, ça me ferait super plaisir de savoir que des gens sont intéressés par ce que j'écris.
PS : Il y a un clin d'oeil à un animal de compagnie poilu dans ce sondage. Sauras-tu le dénicher ?
Dimanche 13 septembre 2009 Ã 12:52
Chose promise, choses due, voilà les fameuses planches des Pirates du String, que j'étais censé mettre en ligne depuis des mois. C'est l'oeuvre de Romain, qui, outre ses qualités de survivant est un jeune homme bourré de talent, qui, non content de bosser sur nos scénars, s'est mis depuis un moment (un peu plus d'un an, voire peut-être même deux, je sais pas trop, je suis pas très pote avec les dates) à dessiner une BD basée sur nos aventures en Terminale, quand on avait la classe (à nos pieds) et qu'on sentait bon le sable chaud. C'est assez marrant de voir à quel point ces personnages sont universels. Je suis sûr que n'importe quelle bande de potes peut se retrouver la-dedans. En tous cas, j'espère que vous avez apprécié.
PS : Ctrl et + vous permettent de zoomer. Surtout si vous avez Mozilla.
Samedi 3 octobre 2009 Ã 13:45
http://www.timeforclimatejustice.org/
Samedi 5 décembre 2009 à 19:04
Â
Bonsoir jeunes pantoufles. Là où je suis, il fait sombre et j'suis dans un drôle d'état. Toujours vers la lumière.
Et le doc qui me demande de vous faire 7 aveux. 7 trucs inédits.
Moi non plus j'aime pas parler de moi. Attention, je me suis amusé à le faire avec des jolis mots par moments, pour changer. Et puis j'ai caché une blague.
1. J'avais les cheveux raides quand j'suis parti en Italie. Au retour j'avais la coupe de Screech dans Sauvés par le Gong. A l'époque j'écrivais déjà des histoires, dont toutes les bonnes idées se sont retrouvées dans Siko. Le personnage de Solenne, par exemple, à été "créée", en quelque sorte, il y a 5 ans.
2. Ma passion de la musique vient de l'enfance. Quand j'avais 5-6 ans, je demandais, en larmes, à ma mère de couper Bach parce que c'était trop beau et trop triste.
3. Ma passion du cinéma vient aussi de l'enfance. Sauf que là ça a été un bordel horrible. Leçon : même les échecs peuvent être la base de la réussite.
4. Je n'ai absolument aucun problème relationnel.
5. J'ai commencé l'an dernier à apprendre le Suédois. Mais je ne pourrai m'y remettre que l'année prochaine. Bon, ça, tout le monde s'en fout, alors, tant qu'on est du côté des études, beaucoup de gens croient que je suis en fac de philo ou de psycho (voire de socio), et personne me croit quand je dis que je suis en anglais.
6. J'ai apparemment une tendance à mettre dans le mille qui fait chier beaucoup de monde. Y compris ma prof de phono, qui m'a gentiment engagé à appliquer des visions d'art Nietzschéennes à ma conception de l'emploi du temps. J'ai également une tendance au doute qui contrebalance bien cette autre propension précitée et m'a coûté, il y a quelques temps, une petite chute de cheveux (je rassure mes fans inexistants, je me suis soigné)
7. Il m'est arrivé pas mal de choses que la science peut pas expliquer. Ca m'a appris beaucoup de choses, et a aussi nourri certains doutes précités (je fais partie des personnes capable de douter de vérités avérées et expérimentables).
8. Inches.
Héhé, à la prochaine pour l'interview !